En 1846, un groupe de gadzarts créent la « société philanthropique des anciens élèves des écoles royales d’arts et métiers ». Les gadzarts deviennent ainsi le premier groupe d’anciens élèves d’écoles d’ingénieurs.
Forteresse croisée dressée depuis huit siècles au cœur de la Syrie, le Crac des Chevaliers n’est pas seulement « le plus beau des châteaux du monde » (T. E. Lawrence).
Spectacle “Chouans” d’Alan Simon
2019 : sortie du CD (en mai) et tournée (en octobre)
Au matin du 21 janvier 1793, sur l’ancienne place Louis XV, du nom de son grand-père, celui qui en tant que Roi avait ratifié la Déclaration des Droits de l’Homme a rendez-vous avec son Créateur. Albert Camus dans “l’Homme révolté” écrira “Le 21 janvier avec le meurtre du roi-prêtre s’achève ce qu’on a appelé significativement la Passion de Louis XVI. Certes, c’est d’un répugnant scandale d’avoir présenté comme un grand moment de notre histoire l’assassinat public d’un homme faible et bon. Cet échafaud ne marque pas un sommet, il s’en faut. Il reste au moins que, par ses attendus et ses conséquences, le jugement du roi est à la charnière de notre histoire contemporaine. Il symbolise la désacralisation du Dieu chrétien. Dieu se mêlait jusqu’ici à l’Histoire par les rois. Mais on tue son représentant historique, il n’y a plus de roi. Il n’y a donc plus qu’une apparence de Dieu reléguée dans le ciel des principes.” En faisant tomber la tête du roi, gardien de l’ordre social chrétien, on fait aussi tomber la société traditionnelle ! C’était la fin de l’ancienne France et l’avènement d’une ère nouvelle, mère de tous les totalitarismes contemporains et des idéologies “progressistes”.
Pour “commémorer” la mort du “tyran”, le 21 janvier 1794 à Laval, la justice républicaine fait guillotiner 14 “fanatiques”, des prêtres qui ont choisi le chemin du martyr à celui de la souillure d’un parjure. L’Eglise les béatifiera. L’arrêté du 22 décembre 1793 les condamnant à mort, illustre ce nouveau monde inspiré des philosophes du XVIIIème siècle. Suivant l’esprit du Contat Social de Jean-Jacques Rousseau, l’Etat tire sa légitimité de la loi, expression de la volonté générale. En l’espèce la Commission judiciaire Volcler se comporte comme Créon, le tyran qui appliquait sans états d’âme la rigueur de la loi : “Par lequel il est prouvé que, requis par la loi de prêter le serment exigé des fonctionnaires publics prêtres, par l’Assemblée constituante, et celui de liberté et égalité exigé pour tous les républicains français, par la Convention nationale, et que, requis encore une fois de prêter devant le tribunal, s’ils s’y sont constamment refusés. Sur ce, considérant que ces individus, par le refus opiniâtre de se conformer aux lois de la République, de les reconnaître et de les observer, sont coupables de conspiration secrète contre la République française, conspiration d’autant plus dangereuse que, présentée sous les couleurs séduisantes de l’hypocrisie et du fanatisme, elle pourrait induire en erreur un peuple crédule, toujours facile à séduire dans ses opinions religieuses, enfin, que les principes que ces hommes professaient ouvertement étaient les mêmes qui avaient allumé dans l’intérieur de la République la guerre désastreuse de la Vendée….“
Ce même jour, les Colonnes infernales pénètrent dans la Vendée disparue administrativement devenue le département “Vengé” sur proposition du député aristocrate Antoine Merlin de Thionville. Les “Forces de l’ordre” ne font qu’exécuter les ordres reçus : “Je vous donne l’ordre de brûler tout ce qui peut brûler, de passer à la baïonnettes tous les habitants que vous rencontrerez. Je sais qu’il peut y avoir des patriotes, tant pis : il faut tout sacrifier” ainsi est la mission de la colonne de Grignon.
Par une loi du 21 nivôse an III (10 janvier 1795), le 21 janvier devient une “fête révolutionnaire” intitulée fête du “2 pluviôse (21 janvier) ou fête du serment de haine à la Royauté et à l’Anarchie”. On y prête alors le serment suivant : “Je jure haine à la Royauté et à l’Anarchie, je jure attachement et fidélité à la République et à la Constitution de l’an III“. L’instituteur breton Hémery compose même une chanson :
“Français, c’est aujourd’hui le jour anniversaire
de la mort de Capet, le tyran, le faussaire.
Réjouissons-nous tous, il n’est plus de Tarquin ;
nous devenons républicains (bis).
La voyez-vous là-bas l’hideuse politique ?
menacer le berceau de votre République ;
plus près, le fanatisme éguiser ses poignards
et agiter ses étendards (bis)
Ces monstres infernaux ont des agents perfides
qui, du sang fraternel, sont des Caïns avides ;
défiez-vous, français, ces coquins sont nombreux ;
lisez les noms les plus fameux (bis) :
Dumouriez, La Fayette et Pichegru, ô traitre,
Talmont, Stofflet, Charette, abominables êtres !
Périssent tous les traitres et les rois conjurés,
c’est fait d’eux, vous l’avez juré (bis)
Je vous laisse, courez, volez à la victoire
en chantant ce refrain si digne de mémoire :
“Aux armes, citoyens ! formons nos bataillons,
Marchons, qu’un sang impur abreuve nos sillons !”
Etre suprême, viens, souris à notre fête,
fais briller ton soleil par-dessus nos têtes,
nous te faisons des voeux pour que tous nos guerriers
reviennent, couverts de lauriers (bis),
l’an prochain, célébrer, au temple décadaire,
de la mort de Capet le jour anniversaire
et chanter avec nous, il n’est plus de Tarquin,
le dernier en mourant nous fit républicain. “
La Restauration fera du 21 janvier une fête expiatoire mais Louis-Philippe d’Orléans, fils de Philippe-Egalité, régicide, “gardien de l’héritage révolutionnaire” l’abolira. Cruel destin, le Comte de Paris, son descendant, vient de rejoindre en ce jour expiatoire la Maison du Père pour paraître devant le Christ-Roi, son Sauveur.
Nicolas Chotard,
Président des Lys de France
Trésorier de la Chouannerie du Maine.
L’activité culturelle précédent le dîner est réservée aux seuls adhérents des Lys de France.
A 17 h, Galette des Rois des Lys de France au restaurant Le Congrès Auteuil (144, bd Exelmans – Paris XVI) (Métro : Porte d’Auteuil)
La Galette sera suivie de l’Assemblée Générale (même adresse)
15 mars 1917, Nicolas II abdique : le tsarisme s’effondre. Le gouvernement provisoire, qui le remplace, est balayé huit mois plus tard par la révolution d’Octobre. Ainsi commence l’épopée des Russes blancs.
1789 est la dernière année de Versailles comme lieu de pouvoir. Les rituels de la vie de cour, qui semblent imperturbables, sont bousculés par les événements révolutionnaires suivant un rythme et une densité sans précédent.
Nous nous retrouverons au château de La Celle en forêt de Rambouillet, ancien lieu de villégiature de la Reine-Mère d’Angleterre et ancienne demeure de chasse de la famille de Cossé-Brissac ainsi que de laduchesse d’Uzès, arrière-petite-fille de “la Grande Dame de la Champagne“, la Veuve Clicquot.
16 h : Goûter au Grand Café d’Orléans (Pavillon d’Orléans, accès par la cour des Princes du Château de Versailles)
Visite des Jardins Le Nôtre
20 h 30 : Dîner au restaurant “le Fou du Roi” (6, rue de la Chancellerie, au pied du château)
Visite seule : 30 € (adh. : 25 €)
Goûter – Visite – Dîner : 77 € (adh.: 65 €)
Visite – Dîner : 65 € (adh.: 55 €)
Afin de profiter au mieux de la visite thématique des Jardins Le Nôtre qui débutera après avoir pris un goûter au château de Versailles, il est proposé, en visite libre, non prise en charge par les Lys de France, l’exposition temporaire Jean Cotelle, le peintre des bosquets de Versailles…bien entendu les participants pourront bien préparer la visite en relisant l’ouvrage “Manière de montrer les jardins de Versailles” écrit par Louis XIV
« En sortant du château par le vestibule de la Cour de marbre, on ira sur la terrasse; il faut s’arrêter sur le haut des degrés pour considérer la situation des parterres des pièces d’eau et les fontaines des Cabinets. Il faut ensuite aller droit sur le haut de Latone et faire une pause pour considérer Latone, les lézards, les rampes, les statues, l’allée royale, l’Apollon, le canal, et puis se tourner pour voir le parterre et le château ». Ce conseil touristique est proposé par Louis XIV, lui-même, dans son guide “Manière de montrer les Jardins de Versailles“. Louis XIV aime se promener dans ses jardins “à la française”, sa fierté, oeuvres majeures d’André Le Nôtre, allant à la rencontre de ses jardiniers, parlant avec eux de leur travail. Ces “p’tits” gens aux mains terreuses qu’il affectionne et connaît mieux que ses courtisans dédaigneux.
Dans la tradition romaine du XVIe siècle du lex hortorum, qui consistait à ouvrir à tous certains jardins de villas romaines, Louis XIV rend accessible les Jardins de Versailles. Adolphe Alphand, le père des espaces verts de Paris souligne “En France, il n’existait point, à proprement parler, de promenades publiques avant Louis XIV, sauf quelques plantations irrégulièrement alignées dans l’intérieur ou aux abords des grandes villes”. Les Jardins deviennent des lieux de vie sociale : « se promener consiste à aller voir, à se faire voir et à être vu », la politesse y est de rigueur: « On s’entre-salue sans se connaître ; et les hommes qui sont presque toujours découverts, n’oseraient manquer à saluer les dames, à moins de passer pour incivils ».
Informations et inscriptions : contact@lys-de-france.org / 06 82 96 73 59
Michèle Virol propose une « biographie intellectuelle » du grand ingénieur et dévoile un aspect encore peu connu du personnage. Sébastien Le Prestre ne fut pas seulement l’architecte militaire de Louis XIV, bâtisseur de la « ceinture de fer » et preneur de places fortes. Maniant la règle, le compas et la plume avec une égale dextérité, il produisit une œuvre écrite considérable : mémoires, traités, agendas, correspondances etc. Elle met en lumière l’unité profonde de la pensée de Vauban.