En partenariat avec le Fonds Culturel de l’Ermitage, les Lys de France ont repris leur activité sous le soleil de l’Hôtel Alfred Sommier autour de Jean-Marie Rouart, qui bouleversa le programme étant attendu au Petit Palais pour une donation de tableaux. L’académicien fit alors une allocution entre « la poire et le fromage ». Les participants ont pu aussi apprécier Jérôme Hauser, brillant comédien dans ses interprétations des fables de La Fontaine et les musiciens Denis Nikolayev et Yelizaveta Herasina qui clôturèrent la journée par un sublime Ave Maria.
Créé en 2018 par Emmanuel Macron, Président de la France, Choose France (Choisissez la France) est un sommet accueillant 200 dirigeants de grandes entreprises étrangères pour les convaincre d’investir en France. La 6e édition a eu lieu le lundi 15 mai 2023 dans la Galerie des Batailles du Château de France, lieu royal d’attractivité par excellence, symbole culturel de la grandeur et de la beauté de la France.
La tribune avait été placée devant le tableau représentant la prise de Valenciennes par Louis XIV, le 17 mars 1677 pendant la guerre de Hollande contre le Saint Empire.
La Pentecôte de Jean-Baptiste Jouvenet, œuvre commandée par Louis XIV pour la voûte de la tribune de la Chapelle Royale de Versailles.
Le baptême de Clovis vers 496 sera l’acte fondateur de l’entrée de la France dans la civilisation chrétienne. Puis au Moyen-Âge, viendra le temps des baptiseurs de cathédrales avec leurs flèches qui font lever les yeux et monter les âmes vers les Cieux. La piété s’impose au royaume des lys. À Domrémy, une bergère entend les voix célestes de l’archange saint Michel, sainte Catherine et sainte Marguerite. Avant d’entreprendre sa merveilleuse épopée et mission de conduire le « gentil dauphin » à Reims, la frêle mais courageuse jeune femme de 17 ans traverse sa Lorraine natale occupée pour aller se recueillir à Saint-Nicolas-de-Port devant la relique de saint Nicolas, il sera son saint protecteur.
La France est bel et bien « Fille ainée de l’Eglise », le Ciel veille sur sa destinée. Le 3 novembre 1637, la Sainte Vierge apparait au Frère Fiacre, augustin de Montmartre. Elle lui annonce qu’un héritier au Trône de France naîtra à l’issue des trois neuvaines de prières qui devront être réalisées à Notre-Dame de Grâces de Cotignac, à Notre-Dame de Paris et à Notre-Dame des Victoires à Paris. La dernière se termine le 5 décembre 1637 : 9 mois plus tard, le 5 septembre 1638 au château de Saint-Germain-en-Laye Anne d’Autriche donne naissance à Louis Dieudonné. Le 20 février 1660, Louis XIV se rend en pèlerinage à Cotignac remercier la Sainte Vierge du don de sa naissance. La dernière œuvre du « Roi Très chrétien » sera la construction de la Chapelle Royale, chef d’oeuvre de beauté.
Cette fabuleuse chrétienté vivante millénaire sera interrompue au XVIIIe siècle, détrônée par les idées nouvelles, matrice de la nouvelle société dépourvue de Dieu. En 1777, Joseph II se rend à Versailles, jadis l’empereur du Saint-Empire Romain germanique se serait arrêté à Senlis à la collégiale royale Saint-Frambourg (Saint-Fraimbault) édifice fondé vers 500 par Hugues Capet et se serait agenouillé devant les saintes reliques de la Passion, mais l’adepte des Lumières, préférera aller au village voisin d’Ermenonville y rencontrer, non pas son Seigneur, mais son idole Jean-Jacques Rousseau. Le parc du philosophe devient un lieu de « pèlerinage », on peut y croiser Mirabeau, Robespierre et en 1780, Marie-Antoinette y trouve l’inspiration de son Hameau de la Reine.
Depuis la Guerre d’indépendance américaine en 1776, le monde est entré dans une ère nouvelle, le roi semble l’ignorer ou le sous estimer en convoquant les Etats Généraux faisant alors entrer « les loups dans la bergerie ». Le 4 mai 1789, l’assemblée s’ouvre par une procession puis une messe du Saint-Esprit, mais l’Esprit-Saint est impuissant quand le ver est dans le fruit avec des députés acquis aux idées nouvelles. Certes son vicaire bénira l’assistance mais probablement sans la bénédiction du Très-Haut qui verra sa Maison fermée au culte, la suppression du calendrier chrétien et la persécution des religieux suivant la maxime de Voltaire « d’écraser l’infâme ».
Notre civilisation chrétienne, trésor d’humanité, est bien fragile et ne peut pas aller à l’encontre d’une société contestant l’ordre social chrétien depuis plus de deux siècles.
Bonne fête de Pentecôte
Nicolas Chotard,
Président des Lys de France.
L’ordre de Saint-Michel est un ordre de chevalerie fondé en 1469 par Louis XI, son siège était au Mont-Saint-Michel. Sa fête est le 29 septembre, jour des anges, saint patron du royaume de France, aboli à la Révolution française il devient un ordre dynastique de la branche aînée des Bourbons. Depuis 1929, il n’y eu que 10 récipiendaires.
Dimanche 14 Mai 2023, suivant la dépêche de l’AFP, toute la presse de France Inter à Cnews a diffusé la même information « Ultradroite : 500 militants de l’Action française rendent hommage à Jeanne d’Arc » passant sous silence les gerbes déposées bien avant celle du mouvement Orléaniste par l’Association Universelle des Amis de Jeanne d’Arc, l’Union Nationale des Combattants (créée en 1918 par Clémenceau) mais aussi par Patricia Mirallès, secrétaire d’Etat des Anciens combattants et de la Mémoire, Anne Hidalgo, Maire de Paris, Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, Gérard Larcher, président du Sénat et Ariel Weil, maire de Paris-Centre.
Sur Radio Notre-Dame, entretien avec Jean-Marie Cuny, libraire et auteur, fondateur du pèlerinage Domrémy-Vaucouleurs en l’honneur de Sainte Jeanne d’Arc.
Samedi 13 mai 2023, sous le soleil versaillais revenu, équipés d’écouteurs, la quarantaine de participants ont découvert un Versailles méconnu et pourtant royal. Sous la conduite de Chantal Balmont, guide-conférencière remarquable, nous avons visité la cathédrale Saint-Louis, oeuvre de Jacques Hardouin-Mansart, petit-fils de Jules-Hardouin désigné par Louis XV au grand désarroi d’Ange-Jacques Gabriel, Premier architecte du Roi, qui s’estimait légitime pour la réaliser. Il répondit à « cet affront » en offrant « sa cathédrale Saint-Louis » à La Rochelle. En 1789, après le discours « enflammé » de l’évêque de Nancy lors de la messe d’ouverture des Etats Généraux, le Clergé « brilla » une seconde fois dans l’oeuvre révolutionnaire en ouvrant les portes de l’église aux députés le jour où la salle du Jeu de Paume était indisponible. La visite se termina devant le monument érigé à la mémoire du duc de Berry par les versaillais traumatisés qu’un des leurs eut été l’assassin du « fils de Saint Louis ». Avant d’expirer le Prince chrétien demanda la grâce de son assassin, son voeu ne sera pas exhausé et le criminel bonapartiste sera exécuté.
Puis nous traversâmes la route pour visiter le Potager du Roi, oeuvre de Jean-Baptiste de La Quintinie à la demande de Louis XIV. Madame de Pontfarcy nous guida brillamment dans ce jardin de production pour le château mais aussi d’expérimentation de variétés fruitières et légumières. Devenu l’Ecole nationale supérieure d’Horticulture l’établissement public après sa délocalisation à Angers a été remplacé en 1995 par l’Ecole nationale supérieure de paysage. La visite se termina devant la grille royale, la seule épargnée par le saccage révolutionnaire.
Samedi, une importante vente aux enchères d’art sacré du culte catholique aura lieu à Alençon.
Le 2 décembre 2008, la Commission épiscopale pour la liturgie et la pastorale sacramentelle de la Conférence des évêques de France avait pourtant rappelé que la vente de saintes reliques était absolument interdite.
En effet, selon les dispositions de l’article 1190 du Code de Droit Canonique : »Il est absolument interdit de vendre des saintes reliques » « Les reliques insignes et celles qui sont honorées d’une grande vénération populaire ne peuvent en aucune manière être aliénées validement ni transférées définitivement sans la permission du Siège Apostolique. »
La relique de Ste Jeanne de Chantal est estimée entre 100 et 150 € alors qu’une paire de baskets de Michael Jordan a été achetée aux enchères 2,2 millions de dollars !
Samedi, en sport, Toulouse était à l’honneur avec la demi-finale de la Champions Cup, la coupe d’Europe de rugby, entre le Stade Toulousain et les irlandais de Leinster puis en football avec la finale de la Coupe de France entre le TFC et les bretons du FC Nantes.
Si les villes abandonnent les armoiries traditionnelles pour de vulgaires logos sans âme, les clubs sportifs cultivent souvent le corps et l’esprit en conservant les blasons chargés d’histoire et de valeurs.
Pour ses 80 ans le TFC a ainsi restauré son blason traditionnel. Le semis de fleurs de lys rappellent le rattachement de Toulouse à la France en 1229. En dessous, la croix occitane ou croix de Toulouse semblable à la croix des anciens comtes de Toulouse, qui la portèrent depuis Raimond de Saint-Gilles, l’un des chefs de la première croisade, contre les infidèles. L’agneau est celui de l’Agnus Dei, l’agneau pascal, tête nimbée symbolisant la foi chrétienne et la force. Les 2 monuments représentés font la réputation de Toulouse : le château narbonnais, ancienne demeure des comtes de Toulouse et la basilique Saint-Sernin, conçue comme un vaste reliquaire, abrite près de 200 reliques dont celles de six apôtres.
Dans les années 1950, Lucien Cézéra, dirigeant des « rouge et noir », cherchait un logo pour le Stade Toulousain. Se trouvant dans la crypte de la basilique Saint-Sernin, peut-être guidé par la Providence, il remarqua sur le sol de la Chapelle les initiales…du club ! Elles n’avaient pourtant rien à voir avec le monde de l’ovalie, ayant été gravées uniquement pour marquer la présence dans la chapelle du Saint-Esprit, depuis la Révolution française, des reliques du grand saint vénéré. C’est ainsi que les initiales de Saint-Thomas d’Aquin ont été récupérées comme étendard du Stade Toulousain.
Le père Henri Planchat, religieux de Saint Vincent de Paul, et les pères Ladislas Radigue, Polycarpe Tuffier, Marcellin Rouchouze et Frézal Tardieu, religieux des Sacrés Coeurs de Jésus et Marie (Picpus), martyrs en 1871 pendant la Commune de Paris, seront béatifiés le samedi 22 avril à 16 h en l’église Saint-Sulpice. La messe, retransmise en direct sur KTO, sera précédée d’une émission spéciale.
La célébration sera présidée par le Cardinal Marcello Semeraro, préfet de la Congrégation pour la Cause des Saints.
Perpétuant la tradition du « Poisson d’Avril » le Président des Lys de France a fait croire que Charles III serait présent au Bal des Lys où il aurait annoncé de la « restitution » de l’Ile de Jersey à la France.
Si la revendication de ce territoire n’est plus d’actualité, il est cependant bon de rappeler que c’est parce que l’île était restée britannique que les Chouans et prêtres réfractaires ont pu y trouver un soutien militaire et un asile. On ne peut donc qu’être reconnaissant au Roi d’Angleterre d’avoir été sous la Terreur au côté des combattants de la tyrannie et des persécutés, comme pour l’abbé Jean-Marie Du Chastel, aumônier de Marie Leszcynska puis de Marie-Antoinette qui y trouva refuge et y mourut en 1799.
En 1989, à l’occasion du Bicentenaire de la Révolution française, la Poste de Jersey, ayant pour autorité administrative la Reine d’Angleterre, avait émis des timbres rappelant son glorieux passé de protecteur des contre-révolutionnaires français tout en dénonçant le comportement belliqueux et déstabilisateur du gouvernement révolutionnaire, soutien à Theobald Wolfe Tone, initiateur protestant du nationalisme républicain irlandais. Le 15 décembre 1796, au départ de Brest une expédition avait été menée, mais l’armada des 45 navires et de ses 13 400 combattants sera vaincue par une violente tempête empêchant tout débarquement sur les côtes irlandaises.
Portrait de Jean-Nicolas Stofflet (1753-1796)d’après un tableau de Thomas François Drake peint en 1850 !
Ancien officier de l’armée de terre française, Xavier Moreau vit avec sa femme russe et leurs enfants à Moscou. Régulièrement, il publie des bulletins d’information sur les chaines Odyssée et Rumble.
Le 25 avril 2017, le Prince Louis de Bourbon et la Princesse Marie-Marguerite visitèrent l’exposition « Saint Louis et les reliques de la Sainte Chapelle » organisée par les Musées du Kremlin de Moscou et le Centre français des Monuments Nationaux, avec le soutien de l’Ambassade de France en Russie.
Lors de son séjour, le Prince avait accordé un entretien à Xavier Moreau déclarant son attachement à la chrétienté reconnaissant aussi « la partition spirituelle » de l’Europe : catholique en partie occidentale, orthodoxe en partie orientale tout en affirmant que « la religion catholique et orthodoxe, en dépit de quelques nuances, étaient liées entre elles. »
Le 6 avril 2023 Xavier Moreau a annoncé ses intentions de mener une action de lobbying auprès de la Douma (Parlement russe) afin de faire reconnaître le génocide vendéen.
Entre la visite des bergeries et la découverte du mouton Mérinos, les oeuvres artistiques présentées, le travail de la laine, les démonstrations de tonte et de chiens de troupeau, les balades thématiques en calèche, le marché des créateurs… tout le monde pourra composer son programme lors de ce week-end de printemps !
La fête de la tonte et de la laine s’adresse autant aux familles qu’aux professionnels de l’élevage et de la laine.
Le mouton Mérinos de Rambouillet, race présente depuis plus de 230 ans, a été importé d’Espagne par Louis XVI pour la finesse de sa laine. Dans son ouvrage intitulé « Voyage en France », publié en 1907, Victor-Eugène Ardouin-Dumazet écrit : « À la fin du XVIIIe siècle, quand se dessina le mouvement agronomique dont tant de grands seigneurs étaient les apôtres, on songea aux moutons espagnols, ou mérinos à toison longue et fine.Longtemps, nos voisins avaient jalousement gardé cette race ; mais Louis XVI, parent rapproché du roi d’Espagne, puisque ce dernier était, comme lui, petit-fils de Louis XIV, obtint de pouvoir acquérir dans les bergeries, ou caravagnes, un troupeau d’animaux de choix. En 1786, on pouvait réunir près de Ségovie, 334 brebis, 42 béliers et 7 moutons conducteurs recueillis dans le royaume de Léon. Des bergers espagnols se mirent en route pour amener le troupeau à Rambouillet. Malgré la longueur du trajet, on ne perdit que 16 brebis et 2 béliers. Ce fut le point de départ du troupeau national« .
Le 15 novembre 2017, le Cardinal de ParisAndré Vingt-Trois,à la suite de l’avis de la Conférence des évêques de France et du nihil obstat de la Congrégation pour la cause des saints, ouvre la cause en canonisation d’Elisabeth de France, l’abbé Xavier Snoëk devient son postulateur.
Critique à l’égard des idées nouvelles, Madame Elisabeth s’est évertuée à mettre en garde Louis XVI, son frère espérant aussi l’alliance des puissances étrangères et des émigrés. Hostile à la Constitution civile du Clergé elle défend la France traditionnelle, celle consacrée sur le baptistère de Reims. Refusant d’émigrer, Madame Elisabeth partage jusqu’à la fin le sort de la famille royale de la journée du 6 octobre 1789 avec son départ à jamais de Versailles sous la contrainte des femmes venues de Paris à la « fuite » à Varennes puis à son « embastillement » à la Tour du Temple. Après le départ de la prison de la Reine pour le chemin du martyr, elle veille sur les enfants, à Marie-Thérèse-Charlotte elle rappelle les propos de son père le Roi défunt : « La religion est la source du bonheur et notre soutien dans l’adversité ; ne croyez pas que vous en soyez à l’abri ; vous ne savez pas, ma fille, à quoi la Providence vous destine. »
10 mai 1794
10 heures, Madame Elisabeth est conduit devant le tribunal révolutionnaire, la jeune trentenaire sait qu’elle assistera à une parodie de justice, le procès est « préfabriqué » avec impossibilité de correspondre avec son avocat. La sentence de l’accusateur public Fouquier-Tinville est sans appel : « Elisabeth Capet, soeur de Louis Capet, dernier tyran des Français, née à Paris (en réalité à Versailles), y demeurant … (vient ensuite la liste des 25 coaccusés) estcondamnée à la peine de mort et les biens desdits acquis à la République en conséquence de la loi du 10 mars 1793. » Sa réplique est cinglante : « Si mon frère eût été ce que vous dites, vous ne seriez pas là où vous êtes, ni moi, là où je suis ! ». À un homme des Lumières scandalisé par sa condamnation elle répond calmement : « S’il est beau de mériter l’estime de ses concitoyens, croyez qu’il est encore plus beau de mériter la clémence de Dieu. ». Un an plus tard, lors de son procès, le futur guillotiné assura qu’il avait agi en vertu des lois portées par la Convention déclarant même avec aplomb « J’étais la hache de la Révolution, punit-on une hache ? »
Dans l’attente de son exécution elle apporte son aide spirituelle à ses compagnons d’infortune parmi lesquels l’ancien ministre Loménie de Brienne, Madame de Lamoignon, Madame de Montmorin et son fils, et sauve la vie de la comtesse de Sérilly qu’elle convainc de déclarer sa grossesse. Dans cette France des heures les plus sombres où le sang coule abondamment, l’esprit des Lumières qui souffle sur le Tribunal révolutionnaire se refuse à condamner à mort un innocent. Ainsi sa mère sera graciée, survivra à la Terreur et « Hosanna ! » donna naissance à un petit garçon.
Le tyran Fouquier-Tinville lui refuse l’assistance d’un prêtre. Mais le Seigneur veille et a mis sur la route de sa charrette un « saint prêtre » qu’elle aperçoit à une fenêtre, il fait alors le signe de croix lui donnant ainsi à distance l’absolution. Probablement récite-t-elle aussi une dernière fois sa prière quotidienne qu’elle avait composée lorsqu’elle était prisonnière : « Que m’arrivera-t-il aujourd’hui, ô mon Dieu, je l’ignore. Tout ce que je sais, c’est qu’il ne m’arrivera rien que Vous ne l’ayez prévu de toute éternité. Cela me suffit, ô mon Dieu, pour être tranquille. J’adore Vos desseins éternels, je m’y soumets de tout mon coeur. Je veux tout, j’accepte tout, je Vous fais le sacrifice de tout ; j’unis ce sacrifice à celui de Votre cher Fils, mon Sauveur. Vous demandant, par son Sacré-Coeur et Ses mérites infinis, la patience dans mes maux et la parfaite soumission qui Vous est due pour tout ce que Vous voudrez et permettrez. Ainsi-soit-il« . Ainsi, elle tient sa force et son courage de sa foi, de son abandon à Dieu.
13 heures, Madame Elisabeth, tel Jésus s’offrant en holocauste pour racheter les péchés des hommes, monte à l’échafaud, le sein de Dieu lui ouvre ses portes. Plusieurs témoins affirment qu’à l’instant où son âme est montée au Ciel quittant ce corps martyrisé, une odeur de rose se répandit.