L'art de vivre à la Française

Catégorie : News Page 1 of 11

Jadis, au temps de Madame de Fontenay, l’élection de Miss France était l’occasion de redécouvrir le charme de nos anciennes provinces : Artois, Anjou, Guyenne, Saintonge, Berry, Dauphiné…Aujourd’hui, l’esprit a changé, plus aucune miss porte ces noms et la beauté n’est plus le critère prépondérant pour recevoir la couronne.

Lors de la dernière élection, au 1er tour, le public avait placé en tête Miss Guadeloupe et au 2nd tour Miss Nord-Pas-de-Calais (Miss Artois n’existe plus) mais le Jury a préféré Miss Martinique, département français depuis 1635.

En 2018, nous avons eu l’honneur de recevoir Madame de Fontenay. L‘année suivante elle s’insurgea légitimement contre la tenue de Poilu de Miss Lorraine plaidant alors pour le costume de… Saint-Nicolas.

Saint-Nicolas serait-il devenu le saint patron des influenceurs respectueux ?

Saint-Denis, premier évêque de Paris (Lutèce), meurt martyr vers 250. Selon la légende après avoir été décapité, il ramassa sa tête et continua à marcher. À l’emplacement où il expira et sera inhumé, Sainte-Geneviève (420-512) fit construire une chapelle. Dagobert (600-639) en fera une nécropole royale.

Il est attristant de voir la municipalité de Saint-Denis renier son héritage chrétien en refusant toute référence à Noël comme au temps où la Cité s’appelait Franciade, son ancien nom révolutionnaire (1793-1800). Par contre, le département de la Vendée l’assume parfaitement.

Dans notre courrier de protestation à Anne Hidalgo, Maire de Paris, sur la Cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques présentant Marie-Antoinette décapitée et interprétant une chanson discriminante à l’égard d’une classe sociale, nous lui avions suggéré des réhabiliter les martyres innocentes de la Révolution française tout en dénonçant la violence faites aux femmes. Ainsi, nous avions proposé de donner un lieu public aux Bienheureuses Carmélites de Compiègne…Notre appel au pouvoir temporel n’a, semble-t-il, pas été entendu mais c’est avec satisfaction que le 18 décembre 2024, nous avons appris que le pouvoir spirituel du Vatican les reconnaissait comme saintes…

Les Carmélites de Compiègne saintes – Vatican News – Cliquez Ici

Présent à la cérémonie de la réouverture de Notre-Dame de Paris, François Bayrou, historien d’Henri IV s’est peut-être remémoré ce qu’il avait écrit “Paris vaut bien une messe !” Henri IV n’a sans doute jamais prononcé ces mots, mais il sait ce qui l’attend : le trône et la paix s’il se fait catholique, la guerre et l’échec, des milliers et des milliers de morts s’il demeure protestant.”

Le vendredi 13 décembre 2024, lors de la cérémonie de la passation de pouvoirs, le nouveau Premier ministre a rappelé le souvenir du Vert Galant : « Il se trouve, comme tout le monde l’a noté, c’est aujourd’hui  l’anniversaire de la naissance d’Henri IV, comme vous savez, c’est un ami pour moi, un des seuls amis que j’ai eus dans ma vie, et un des seuls qui m’ait vraiment donné un coup de main, je lui ai consacré beaucoup de livres et c’est une figure très importante. Il a fondé sa rencontre avec la France dans des aussi difficiles, et plus difficiles, que ceux que nous vivons aujourd’hui. Il a fondé cette rencontre sur la nécessité de sortir des guerres stupides, des guerres secondaires, pour se retrouver sur l’essentiel qui est l’avenir du pays. »

Discours d’Emmanuel Macron lors de la cérémonie de réouverture de Notre-Dame de Paris

Le 7 décembre 2024, lors de la cérémonie de la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris, Emmanuel Macron a fait un discours inhabituel citant saint Louis, Henri IV, Louis XIII, Louis XIV…et la conversion à la foi catholique de Paul Claudel le jour de Noël tout en parlant plusieurs fois de NOTRE cathédrale :

Je me tiens devant vous, avant que ne commence la liturgie, pour vous dire la gratitude de la Nation française.

Gratitude à l’égard de tous ceux qui ont sauvé, aidé et rebâti Notre-Dame de Paris. Gratitude à l’égard de tous ceux qui sont présents, au moment où nous nous apprêtons à la rendre aux catholiques, à Paris, à la France et au monde entier.

Oui, ce soir, les cloches de Notre-Dame sonnent à nouveau et l’orgue dans un instant s’éveillera.

Musiques d’espérance, familières aux Parisiens, à la France et au monde.

Les cloches de Notre-Dame sonnent à nouveau, qui ont scandé les heures du jour, et celles de l’histoire.

Elles sonnent, comme elles ont sonné pour les onze rois qui ont vu s’élever la cathédrale.

Pour saint Louis rapportant d’Orient la Couronne d’épines.

Pour Henri IV pansant la blessure des guerres de Religion.

Pour le voeu de Louis XIII et les victoires de Louis XIV.

Pour Napoléon se sacrant lui-même, un matin de décembre 1804.

Pour Victor Hugo, déambulant, rêveur, cherchant les yeux levés l’ombre de Quasimodo.

Pour Claudel, ployé au pied d’un pilier, revenu à l’espérance, un soir de décembre 1886.

Pour annoncer aux résistants de Paris l’arrivée du général Leclerc et des siens, puis pour célébrer la libération aux côtés du général De Gaulle.

Pour les adieux de la France à ses génies, à ses soldats, à ses grands hommes.

Oui, elles sonnent, elles qui ont accompagné notre histoire. …/…

Et ces heures de combat face au feu, la décision de lui laisser sa part, et ces minutes désespérées où tout pouvait partir, où la pierre, le bois, les vitraux auraient pu disparaître.

Durant ces heures, il s’est trouvé des étudiants descendus de la montagne Sainte-Geneviève, pour entonner des chants.Les promeneurs à Timesquare pour s’arrêter, en larmes, devant les premières images.

Et de Rome à Moscou, des croyants de partout venus se réunir devant nos ambassades. …/…

Il y eut surtout de la bravoure.

Celle de ces sapeurs-pompiers, et de leurs chefs, envoyés pour une dernière tentative, plus dangereuse encore que les autres.

Ces hommes, escaladant la façade, plongeant dans le feu afin d’empêcher les seize cloches de tomber, et avec elles toute la cathédrale.

À 22h47 a retenti ce message : nous sommes maîtres du feu.

Nos pompiers reprenaient l’avantage. Et il n’y eut, cette nuit-là, aucun mort.

Vers minuit, nous avons ouvert le grand portail.

La flèche n’était plus. Le transept effondré. Le plomb continuait de couler partout, par flammèches. L’eau. Une odeur âcre, la croix et la pieta, qui apparaissaient dans un éclat singulier.

Et la Vierge au pilier, intacte, immaculée, à quelques centimètres à peine de la flèche tombée.

Notre-Dame de Paris était sauvée ; défigurée, mais sauvée par la bravoure, le courage de ces hommes. …/…

Notre cathédrale nous rappelle que nous sommes les héritiers d’un passé plus grand que nous, qui peut chaque jour disparaître, et les acteurs d’une époque que nous avons à transmettre.

Notre cathédrale nous dit combien le sens, la transcendance, nous aident à vivre dans ce monde.

Transmettre, et espérer.

Tel est le sens de ce travail, et de notre présence ce soir.” …/…

Couronnement du roi Charles Ill : cette somme faramineusequ’a payé le contribuable britannique

Le 22 novembre 2024, CNEWS, TF1, Libération et tous les médias ont diffusé la même dépêche provenant de la même source d’informations, probablement l’AFP.

L’honnêteté intellectuelle aurait été de rappeler qu’initialement les frais avaient été estimés à 114 millions d’euros (avec 86 millions dépensés le budget a été parfaitement maîtrisé) et que les retombées économiques de l’événement ont été évaluées à plus de 1,4 milliards de livres (1,9 milliards d’euros).

Pour mémoire, la cérémonie controversée d’ouverture des Jeux Olympiques à Paris a coûté plus cher, environ 100 millions d’euros (les dépenses publiques pour l’ensemble des Jeux Olympiques sont évaluées à 8,8 milliards d’euros pour seulement entre 1,4 et 3,6 milliards de retombées).  

Article de Républik Event

La déclaration de Stéphane Bern avait fait le buzz et l’obligea à rétropédaler. Ses prières quotidiennes d’entendre Sir Paul Mc Cartney chanter “Imagine” dans la cathédrale sont restées vaines. Si le Ciel a bien entendu ses prières il a aussi entendu les paroles de la chanson…incompatible avec un lieu de culte :

Imagine there’s no heaven,
Imagine qu’il n’y a pas de paradis,

No hell below us,
Pas d’enfer en-dessous de nous,

Above us only sky,
Au dessus de nous, seulement le ciel,

Imagine there’s no countries,
Imagine qu’il n’y a pas de pays,

No religion too,
Pas de religion non plus,

À l’occasion du 125e anniversaire de la naissance d’Hô Chi Minh, le maire de Sainte-Adresse, près du Havre, Hubert Dejean de La Bâtie et le secrétaire général du Parti Communiste du Vietnam (PCV) et président vietnamien Tô Lâm ont inauguré une plaque commémorative. Il a été rappelé que «Ces voyages instructifs lui ont apporté des valeurs comme – liberté, égalité et fraternité -, lui permettant de voir une autre France, opprimée aussi. Nguyên Ai Quôc, Nguyên le Patriote, forgeait alors en lui cette volonté inébranlable de libérer son peuple à l’aulne de la Déclaration des droits de l’homme et des citoyens de 1789, son article 1er : “Les hommes naissent et demeurent libres et égaux…”, ce qu’il reprit dans la Déclaration d’indépendance du Vietnam en 1945. »

Le 11 novembre 2024, selon la tradition instituée par le Lorrain Raymond Poincaré, Président de la République, de fleurir les monuments aux morts,  Hubert Dejean de La Bâtie déposera une gerbe devant celui des “enfants de Sainte-Adresse morts pour la France” lors des guerres 14-18, 39-45 mais aussi en Indochine, morts au combat à Dien Bien Phu ou dans les camps de concentration d’Hô Chi Minh.

Dans un pays déchristianisé où désormais la majorité de la population ne se déclare plus chrétienne, l’apostasie se développe faisant d’Halloween une fête populaire. Ne restant pas les bras ballants, l’Eglise catholique a décidé de riposter sur les réseaux sociaux afin de rappeler le sens de la Toussaint et de la fête des morts en l’illustrant avec des saints célèbres dont Saint Louis, roi de France.

Page 1 of 11

Social media & sharing icons powered by UltimatelySocial
YouTube
Instagram