« Le Bal des Parisiennes, Bal viennois de Paris, le plus grand bal public de Paris et probablement de France. Depuis sa création en 2015, il a réuni des personnes de tout horizon entre 800 et 1 000 chaque année. Des personnes animées par un même amour des belles choses, de l’élégance formelle mais aussi le sens des élégances celles du coeur et de l’esprit sans lesquelles tout code social aussi beau soit-il esthétiquement perd de son sens. » Extrait de l’allocution de Charles de Lauzun, fondateur.
Sous le règne de Louis XIV on voit se développer l’expression « belle danse ». Il ne faut pas la comprendre dans le sens jolie mais élégante, conforme aux usages, un art majeur exercé par les nobles et les gentilshommes. La danse n’est pas qu’un divertissement c’est aussi un enjeu social. Elle entre dans la formation de « l’honnête homme », celui qui brille en société sans être pédant et qui connaît les règles du savoir-vivre.
Si l’Église s’est montrée parfois méfiante à l’égard de la danse, pour les Pères de l’Église Saint Ambroise, Saint Jérôme et Saint Augustinla danse peut être un « dangereux divertissement », à Versailles elle est, bien au contraire, un « divertissement honnête » pratiqué avec décence et dignité. Louis XIV montre l’exemple, dès 7 ans il commence son apprentissage et à 12 ans il monte sur scène pour danser dans le Ballet de Cassandre. Soucieux de maintenir l’art de la danse dans l’excellence et de la faire rayonner il créa l’Académie royale de danse. Grâce à cette exigence, aujourd’hui, la musique et la danse appartiennent à notre patrimoine culturel vivant.
Afin d’incarner le meilleur de l’univers des bals en France, dans son discours de présentation du Bal des Parisiennes, Bal viennois Charles de Lauzun, son fondateur, a annoncé la création de l’association des Grands Bals de Paris et de France® citant les deux prochains bals : le Bal des Légendes (samedi dernier à Lyon) et le Bal des Lys, candidats au label « Grand Bal » répondant aux critères évidents, mais tous réunis pour assurer une soirée unique : piste de danse en parquet, animation musicale par un orchestre, lieu unique, soirée dansante de longue durée, élégance des invités et danses libres.
Ne tardez pas à vous inscrire au Bal des Lys, les inscriptions vont bon train alors que le nombre de places est limité.
Nicolas Chotard,
Président des Lys de France
La réputation d’Alëna ZAVARUKHINA ne cesse de grandir, elle est promise à un brillant avenir, il était donc naturel de retrouver ce jeune talent au Bal des Parisiennes, Bal viennois.
Aux Pèlerinages de Pentecôte ils étaient 24 000 à marcher à la suite du Christ et ce week-end au Hellfest (« fête de l’Enfer ») ils seront 240 000 à marcher à la suite du Diable.
Pour la seconde année consécutive un Hellfest Kids était proposé aux enfants à partir du CP (6 ans) avec pour partenaire la radio vendéenne Alouette, créée par Philippe de Villiers et dirigée actuellement par sa nièce Victoire ayant succédé à son père Bertrand qui au début de la radio, dans les années 80, assurait les émissions religieuses. Aujourd’hui on a visiblement sécularisé les valeurs sociales du christianisme des activités économiques.
Léon XIV s’est inscrit comme « héritier » de Léon XIII, l’auteur de la Doctrine Sociale de l’Église pour qui, au contraire, le « business » ne doit pas oublier l’éthique, malheureusement dans une société déchristianisée rappeler ce principe c’est quasiment « pisser dans un violon. »
Les enfants ont pu entendre le groupe Hipskör ouvertement suppôt de Satan. Sur leur affiche on peut les voir singeant l’extase spirituelle entre une croix chrétienne dénaturée et un pentagramme inversé (pointe en bas) utilisé par les satanistes comme symbole de la tête de Baphomet.
On n’est pas surpris de voir la santé mentale déclarée Grande cause nationale en 2025.
Les lycéens au Bac de français devait plancher sur un extrait de l’Ensorcelée, une oeuvre de l’écrivain contre-révolutionnaire Jules Barbey d’Aurevilly (1808-1889) célèbre pour son roman Le Chevalier des Touches inspiré de la vie du chouan Jacques Destouches de La Fresnay. Il est mort dans le 7e arrondissement de Paris où une avenue porte son nom depuis 1910.
Le mardi 4 novembre 2024, une fois n’est pas coutume, nous étions complet pour recevoir Emmanuel de Waresquiel, une conférence remarquable par celui qui est actuellement l’un des meilleurs spécialistes de la Révolution française.
Durant le dîner nous avons rendu hommage à Paul Blondel et à son amie Monique Lacroix-Terrier, sociétaires de la Société des Poètes Français, avec Marina Delmonde, comédienne et Nguyen Linh Xuan, violoniste internationale de passage à Paris.
Paul Blondel, né le 8 juin 1925 à Déville-lès-Rouen (Seine-Maritime), était un fidèle participant de nos activités, ancien industriel normand il avait acquis ses lettres de noblesse avec la poésie et songeait à fêter son centenaire. Pour ses 20 ans il avait connu le Débarquement des Alliés et du bataillon français Kieffer. Malheureusement, dans son amour, le Seigneur l’a rappelé le 3 janvier 2025.
Samedi 14 juin 2025, à la Manufacture des Gobelins, sous la conduite ensoleillée d’Hélène Cavalié, conservatrice et co-commissaire de l’exposition « Le dernier sacre » (Charles X-1825), nous avons eu le bonheur de la découvrir. Durant la visite il a été question des pièces provenant d’un peu partout en France citant même Plouharnel…en l’espèce il s’agissait d’une paire de gants brodés d’argent portés par le roi en entrant dans la cathédrale de Reims qui provenait du Musée de la Chouannerie, de la Vendée et des guerres de l’Ouest.
Puis en se dirigeant vers le restaurant nous avons fait une halte au château de la Reine Blanche, Nicolas Chotard a rappelé brièvement son histoire. Ancienne résidence de Marguerite de Provence, veuve de saint Louis, elle avait été léguée à Blanche de France, sa fille. Veuve de Ferdinand, infant de Castille, la demeure était surnommée « l’hôtel de la Reine Blanche », le blanc étant à cette époque la couleur du deuil.
L’actualité du Bal diabolique des Ardent-e-s, qui devait avoir lieu dans l’ancien couvent de la Visitation à Mayenne et qui fut annulé grâce à la mobilisation de chrétiens, a été l’occasion de rappeler son histoire au château de la Reine Blanche.
En 1393, lors d’un bal donné pour le mariage d’Isabeau de Bavière avec le roi Charles VI un aristocrate réputé débauché et pervers avait décidé, avec 4 autres compagnons, de s’y rendre déguisés en sauvageons. Ils débutèrent une danse endiablée, c’est alors qu’après avoir passé sa journée de taverne en taverne Louis d’Orléans, frère du roi, arriva et intrigué par la mascarade s’approcha avec une torche qui embrasa les 5 hommes poussant alors des hurlements et des cris de douleurs, Les 5 diables ardents coururent dans tous les sens, il n’y eu qu’un seul survivant. Suite à cette tragédie le roi ordonna la destruction du château. Aujourd’hui, le Bal des Ardents est devenu source d’inspiration de la culture malveillante.
Considérant la gastronomie comme appartenant à notre patrimoine, nous veillons à proposer des ambassadeurs du bien-manger. Ainsi, pour dîner nous nous sommes retrouvés au Languedoc (64, bd du Port-Royal) non loin de l’ancien hôpital d’instruction des armées du Val-de-Grâce. On nous a proposé des produits frais, faits maisons et de qualité dans une ambiance familiale et chaleureuse.
Sous Louis XIII, en 1641, Saint-Hubert explique dans « La Manière de composer et de faire réussir les ballets » que la danse tient un rôle fondamental dans l’éducation corporelle. Avec l’escrime et l’équitation : « la danse est l’un des trois exercices principaux de la Noblesse (…). Chacun sait qu’il est nécessaire pour polir un jeune gentilhomme qu’il apprenne à monter à cheval, à tirer des armes et à danser. Le premier augmente quelque chose à l’adresse, le second au courage, et l’autre à la grâce et à la disposition, et ces exercices servant en leurs temps on peut les dire égaux »
La grandeur du royaume de France se mesure à son économie florissante, à ses victoires militaires, à sa chrétienté mais aussi à son rayonnement culturel. Le roi est le protecteur des arts. Les fêtes, les bals sont des divertissements pour enchanter la cour et émerveiller l’Europe. Louis XIV a compris l’importance des divertissements pour bien gouverner et sera à l’origine de la fondation de l’Académie royale de musique (l’Opéra de Paris) et de l’Académie royale de danse (1662) :
« Louis par la grâce de Dieu, Roy de France et de Navarre,
Bien que l’Art de la Danse ait toujours été reconnu l’un des plus honnêtes & plus nécessaires à former le corps et lui donner les premières et plus naturelles dispositions à toute sorte d’exercices, et entre autres à ceux des armes ; et par conséquent l’un des plus avantageux et plus utiles à notre Noblesse, non seulement en temps de guerre dans nos armées, mais même en temps de paix dans le divertissement de nos Ballets: Néanmoins il s’est pendant la confusion des dernières guerres, introduit dans ledit Art un si grand nombre d’abus capables de les porter à leur ruine irréparable, que des ignorants ont tâché de la défigurer. Nous avons jugé à propos d’établir en notre bonne ville de Paris, une Académie Royale de Danse, à l’exemple de celles de Peinture & Sculpture, composée de treize des Anciens et plus expérimentés au fait dudit Art et dont l’adresse et la capacité nous est connue.
Dans les Mémoires pour l’instruction du Dauphin le Roi-Soleil affirme : « Cette société de plaisirs, qui donne aux personnes de la Cour une honnête familiarité avec nous, les touche et les charme plus qu’on ne peut dire. Les peuples, d’un autre côté, se plaisent au spectacle où, au fond, on a toujours pour but de leur plaire ; et tous nos sujets, en général, sont ravis de voir que nous aimons ce qu’ils aiment, ou à quoi ils réussissent le mieux. Par là nous tenons leur esprit et leur cœur, quelquefois plus fortement peut-être, que par les récompenses et les bienfaits ; et à l’égard des étrangers, dans un État qu’ils voient d’ailleurs florissant et bien réglé, ce qui se consume en ces dépenses qui peuvent passer pour superflues, fait sur eux une impression très avantageuse de magnificence, de puissance, de richesse et de grandeur. »
C’est pourquoi aux Lys de France nous continuons à perpétuer et à faire vivre cet héritage en proposant des conférences, des sorties culturelles pour cultiver l’esprit et des bals pour la grâce et la beauté. Ces activités indissociables participent à la Cité vivante dans ce qu’on appelle l’art de vivre à la française.
Le Traité de Paris (1783) qui mit fin à la guerre d’indépendance américaine y fut négocié dans le plus grand secret (le bâtiment a été l’Hôtel des Affaires Étrangères et de la Marine). Le lieu se visite aux Journées du Patrimoine.
Le 8 mai 2025, une fumée blanche s’est échappée d’une cheminée du Vatican, dès lors les 1,4 milliard de catholiques ont pu dire « Habemus papam« . Après un mois de pontificat Léon XIV n’a pas oublié ses origines françaises en envoyant une lettre inattendue aux évêques de France à l’occasion du centenaire de la canonisation de trois figures de sainteté : saint Jean Eudes (XVIIe s), saint Jean-Marie Vianney, curé d’Ars (XVIIIe s) et sainte Thérèse de Lisieux, patronne secondaire de la France (XIXe s). En la Solennité de la Pentecôte, pourtant très sollicité, il a pris de son précieux temps pour confirmer cet appel à la conversion dans un élan missionnaire en rédigeant un message destiné à seulement quelques Sœurs qui inauguraient un nouveau sanctuaire autour d’une poignée de participants dans la petite ville de Baugé-en-Anjou : « Le Saint-Père Léon XIV vous salue fraternellement et transmet aux Sœurs gardiennes de cette relique insigne son union de prières en ce jour et vous confirme dans votre vocation. » Cette relique insigne n’est autre que la Vraie Croix du Christ Sauveur.
Après la messe célébrée par Mgr Emmanuel Delmas, évêque d’Angers, on a pu entendre les discours des autorités publiques et ecclésiastiques. Le représentant du ministère de la Culture (la DRAC) a justifié l’important investissement de l’État car ce trésor national, classé monument historique, n’était pas, jusqu’à présent, en sécurité optimale. Effectivement, il y a une vingtaine d’années, avec un groupe de jeunes, une Soeur nous avait présenté la Vraie Croix sortie de son écrin, un simple coffre vitré dans la sacristie. Quelques temps auparavant le Prince Alphonse, duc d’Anjou, avait lui aussi fait ce pèlerinage spirituel avant que son fils, en 2006, ne découvre ce trésor placé sous la protection, au XIVème siècle, de Louis Ier d’Anjou qui l’avait fait décorer de pierres précieuses et d’or.
Dans son allocution, Mgr Emmanuel Delmas a rappelé l’importance des racines chrétiennes de la France : « Cet événement nous invite à mesurer l’importance des édifices religieux, des objets d’art sacré qui font partie du patrimoine de notre pays, de notre commune. Imaginez la France sans Notre-Dame de Paris, sans le Mont-Saint-Michel, sans la cathédrale de Chartres et imaginez Baugé sans le sanctuaire de la Vraie Croix, c’est impossible. La France ne serait plus la France sans son patrimoine religieux. »
Sœur Claire Monique, la Mère supérieure générale de la Congrégation des Filles du Cœur de Marie a conté l’histoire de la Vraie Croix : « En 1790, la Croix est mise en vente à l’église de Baugé, mais Anne de la Girouardière s’empresse d’acheter ce trésor. Comment ne pas voir dans cette arrivée improbable de la Croix du Christ un sceau du Ciel. » puis la genèse du sanctuaire provoquée par une simple lettre : « Aujourd’hui l’exaltation de la Croix doit être manifestée avec plus de vigueur » écrivait le Père Dominique Catta, père abbé de l’abbaye de Keur Moussa au Sénégal, fondée en 1961 à la demande de Mgr Marcel Lefebvre, archevêque de Dakar, et rattachée à la Congrégation de Solesmes. La Mère supérieure s’est vue missionnée : « C’était clair, il fallait faire vivre le testament laissé par notre fondatrice Mère Anne de la Girouardière : “La Croix et les pauvres sont les deux trésors qu’en mourant, je lègue à mes filles.“ avant de conclure « La Croix est source d’espérance dans un monde qui en a plus que jamais besoin. »
Pour cette cérémonie publique, le maire de Baugé-en-Anjou, Philippe Chalopin, a revêtu l’écharpe tricolore protocolaire avec glands à franges d’or pour faire son discours d’Honnête homme : « Une Croix qui a su traverser les siècles, résister aux tempêtes de l’Histoire et réunir les peuples dans l’espoir, cette relique exceptionnelle, la plus grande de France après celle de Notre-Dame de Paris, nous relie aux origines même de notre civilisation chrétienne. Rapportée de Terre Sainte par les Croisés elle a échappé à la destruction durant la Révolution. Rachetée en 1790 par Anne de la Girouardière, elle fut escortée à l’occasion d’une grande procession par la Garde Républicaine. De par l’union de René d’Anjou et d’Isabelle de Lorraine elle est devenue la Croix de Lorraine, emblème à jamais partagé dans notre mémoire nationale. Il a terminé en rappelant cette anecdote significative, « à la question d’une personne qui s’inquiétait de voir toute cette énergie mise en œuvre pour la réalisation de ce projet, la Mère Générale a répondu : « Nous ne gérons pas le déclin, nous gérons la résurrection »
La prière est une force spirituelle qui peut apporter une réponse à une demande. Les Sœurs ont probablement prié le Ciel pour que de généreux donateurs se manifestent. Préparant le Bal des Lys et cherchant une oeuvre à soutenir, je me suis subitement souvenu de la Vraie Croix d’Anjou, que devenait-elle ? Je m’en suis enquis découvrant alors cet appel aux dons pour le sanctuaire. Ai-je été guidé par le Saint-Esprit ? Dieu seul le sait.