Les Lys de France

L'art de vivre à la Française

Poisson d’avril, l’île de Jersey

Perpétuant la tradition du “Poisson d’Avril” le Président des Lys de France a fait croire que Charles III serait présent au Bal des Lys où il aurait annoncé de la “restitution” de l’Ile de Jersey à la France.

Si la revendication de ce territoire n’est plus d’actualité, il est cependant bon de rappeler que c’est parce que l’île était restée britannique que les Chouans et prêtres réfractaires ont pu y trouver un soutien militaire et un asile. On ne peut donc qu’être reconnaissant au Roi d’Angleterre d’avoir été sous la Terreur au côté des combattants de la tyrannie et des persécutés, comme pour l’abbé Jean-Marie Du Chastel, aumônier de Marie Leszcynska puis de Marie-Antoinette qui y trouva refuge et y mourut en 1799.

En 1989, à l’occasion du Bicentenaire de la Révolution française, la Poste de Jersey, ayant pour autorité administrative la Reine d’Angleterre, avait émis des timbres rappelant son glorieux passé de protecteur des contre-révolutionnaires français tout en dénonçant le comportement belliqueux et déstabilisateur du gouvernement révolutionnaire, soutien à Theobald Wolfe Tone, initiateur protestant du nationalisme républicain irlandais. Le 15 décembre 1796, au départ de Brest une expédition avait été menée, mais l’armada des 45 navires et de ses 13 400 combattants sera vaincue par une violente tempête empêchant tout débarquement sur les côtes irlandaises.     
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/cholet-49300/video-pres-de-cholet-le-general-vendeen-stofflet-retrouve-son-visage-e08b0394-cf6b-36c0-bce3-2864a4e6c1c8?fbclid=IwAR18-2-8v8mCY6wu4iNmunlw5anJjpYh2qZqxqyovLep11zHB33_J_xvigA
Portrait de Jean-Nicolas Stofflet (1753-1796)d’après un tableau de Thomas François Drake peint en 1850 !
Ancien officier de l’armée de terre française, Xavier Moreau vit avec sa femme russe et leurs enfants à Moscou. Régulièrement, il publie des bulletins d’information sur les chaines Odyssée et Rumble.

Le 25 avril 2017, le Prince Louis de Bourbon et la Princesse Marie-Marguerite visitèrent l’exposition « Saint Louis et les reliques de la Sainte Chapelle » organisée par les Musées du Kremlin de Moscou et le Centre français des Monuments Nationaux, avec le soutien de l’Ambassade de France en Russie.

Lors de son séjour, le Prince avait accordé un entretien à Xavier Moreau déclarant son attachement à la chrétienté reconnaissant aussi “la partition spirituelle” de l’Europe : catholique en partie occidentale, orthodoxe en partie orientale tout en affirmant que « la religion catholique et orthodoxe, en dépit de quelques nuances, étaient liées entre elles. »

Le 6 avril 2023 Xavier Moreau a annoncé ses intentions de mener une action de lobbying auprès de la Douma (Parlement russe) afin de faire reconnaître le génocide vendéen.

FÊTE DE LA TONTE ET DE LA LAINE

FÊTE DE LA TONTE ET DE LA LAINE

Samedi 25 et dimanche 26 mars 2023

(de 11 h à 18 h)

Bergerie Nationale de Rambouillet

Entre la visite des bergeries et la découverte du mouton Mérinos, les oeuvres artistiques présentées, le travail de la laine, les démonstrations de tonte et de chiens de troupeau, les balades thématiques en calèche, le marché des créateurs… tout le monde pourra composer son programme lors de ce week-end de printemps !

La fête de la tonte et de la laine s’adresse autant aux familles qu’aux professionnels de l’élevage et de la laine.

Le mouton Mérinos de Rambouillet, race présente depuis plus de 230 ans, a été importé d’Espagne par Louis XVI pour la finesse de sa laine. Dans son ouvrage intitulé “Voyage en France”, publié en 1907, Victor-Eugène Ardouin-Dumazet écrit : “À la fin du XVIIIe siècle, quand se dessina le mouvement agronomique dont tant de grands seigneurs étaient les apôtres, on songea aux moutons espagnols, ou mérinos à toison longue et fine. Longtemps, nos voisins avaient jalousement gardé cette race ; mais Louis XVI, parent rapproché du roi d’Espagne, puisque ce dernier était, comme lui, petit-fils de Louis XIV, obtint de pouvoir acquérir dans les bergeries, ou caravagnes, un troupeau d’animaux de choixEn 1786, on pouvait réunir près de Ségovie, 334 brebis, 42 béliers et 7 moutons conducteurs recueillis dans le royaume de Léon. Des bergers espagnols se mirent en route pour amener le troupeau à Rambouillet. Malgré la longueur du trajet, on ne perdit que 16 brebis et 2 béliers. Ce fut le point de départ du troupeau national“.

http://www.bergerie-nationale.educagri.fr/

Elisabeth de France

Élisabeth de France dite Madame Élisabeth,

née le 3 mai 1764 à Versailles,

guillotinée le 10 mai 1794 place de la Révolution

(Place de la Concorde) à Paris

Le 15 novembre 2017, le Cardinal de Paris André Vingt-Trois, à la suite de l’avis de la Conférence des évêques de France et du nihil obstat de la Congrégation pour la cause des saints, ouvre la cause en canonisation d’Elisabeth de France, l’abbé Xavier Snoëk devient son postulateur.

           Critique à l’égard des idées nouvelles, Madame Elisabeth s’est évertuée à mettre en garde Louis XVI, son frère espérant aussi l’alliance des puissances étrangères et des émigrés. Hostile à la Constitution civile du Clergé elle défend la France traditionnelle, celle consacrée sur le baptistère de Reims. Refusant d’émigrer, Madame Elisabeth partage jusqu’à la fin le sort de la famille royale de la journée du 6 octobre 1789 avec son départ à jamais de Versailles sous la contrainte des femmes venues de Paris à la “fuite” à Varennes puis à son “embastillement” à la Tour du Temple. Après le départ de la prison de la Reine pour le chemin du martyr, elle veille sur les enfants, à Marie-Thérèse-Charlotte elle rappelle les propos de son père le Roi défunt : “La religion est la source du bonheur et notre soutien dans l’adversité ; ne croyez pas que vous en soyez à l’abri ; vous ne savez pas, ma fille, à quoi la Providence vous destine.”

                                                                                                                              10 mai 1794

10 heures, Madame Elisabeth est conduit devant le tribunal révolutionnaire, la jeune trentenaire sait qu’elle assistera à une parodie de justice, le procès est “préfabriqué” avec impossibilité de correspondre avec son avocat. La sentence de l’accusateur public Fouquier-Tinville est sans appel : “Elisabeth Capet, soeur de Louis Capet, dernier tyran des Français, née à Paris (en réalité à Versailles), y demeurant … (vient ensuite la liste des 25 coaccusés) est condamnée à la peine de mort et les biens desdits acquis à la République en conséquence de la loi du 10 mars 1793.” Sa réplique est cinglante : « Si mon frère eût été ce que vous dites, vous ne seriez pas là où vous êtes, ni moi, là où je suis ! ». À un homme des Lumières scandalisé par sa condamnation elle répond calmement : « S’il est beau de mériter l’estime de ses concitoyens, croyez qu’il est encore plus beau de mériter la clémence de Dieu. ». Un an plus tard, lors de son procès, le futur guillotiné assura qu’il avait agi en vertu des lois portées par la Convention déclarant même avec aplomb « J’étais la hache de la Révolution, punit-on une hache ? »

Dans l’attente de son exécution elle apporte son aide spirituelle à ses compagnons d’infortune parmi lesquels l’ancien ministre Loménie de Brienne, Madame de Lamoignon, Madame de Montmorin et son fils, et sauve la vie de la comtesse de Sérilly qu’elle convainc de déclarer sa grossesse. Dans cette France des heures les plus sombres où le sang coule abondamment, l’esprit des Lumières qui souffle sur le Tribunal révolutionnaire se refuse à condamner à mort un innocent. Ainsi sa mère sera graciée, survivra à la Terreur et “Hosanna !” donna naissance à un petit garçon.

Le tyran Fouquier-Tinville lui refuse l’assistance d’un prêtre. Mais le Seigneur veille et a mis sur la route de sa charrette un “saint prêtre” qu’elle aperçoit à une fenêtre, il fait alors le signe de croix lui donnant ainsi à distance l’absolution. Probablement récite-t-elle aussi une dernière fois sa prière quotidienne qu’elle avait composée lorsqu’elle était prisonnière : “Que m’arrivera-t-il aujourd’hui, ô mon Dieu, je l’ignore. Tout ce que je sais, c’est qu’il ne m’arrivera rien que Vous ne l’ayez prévu de toute éternité. Cela me suffit, ô mon Dieu, pour être tranquille. J’adore Vos desseins éternels, je m’y soumets de tout mon coeur. Je veux tout, j’accepte tout, je Vous fais le sacrifice de tout ; j’unis ce sacrifice à celui de Votre cher Fils, mon Sauveur. Vous demandant, par son Sacré-Coeur et Ses mérites infinis, la patience dans mes maux et la parfaite soumission qui Vous est due pour tout ce que Vous voudrez et permettrez. Ainsi-soit-il“. Ainsi, elle tient sa force et son courage de sa foi, de son abandon à Dieu.

13 heures, Madame Elisabeth, tel Jésus s’offrant en holocauste pour racheter les péchés des hommes, monte à l’échafaud, le sein de Dieu lui ouvre ses portes. Plusieurs témoins affirment qu’à l’instant où son âme est montée au Ciel quittant ce corps martyrisé, une odeur de rose se répandit.

Nicolas Chotard,

Président des Lys de France.

La fête johannique

Fête johannique d’Orléans 2022

Jeanne d’Arc était incarnée par Clotilde Forgeot d’Arc, descendante de Pierre d’Arc, dit Pierrelot, l’un des frères et compagnons d’armes de Jehanne.

Crédit Photos : Vincent Dresens

       Pour l’Eglise elle est une sainte, pour la République une héroïne, la moyenâgeuse Jeanne d’Arc n’a jamais été autant “moderne”, tout le monde ou presque s’en réclame dans notre France déchristianisée. Pourtant on ne peut pas réécrire son histoire intrinsèquement liée à sa foi. Sans ses voix intérieures elle n’aurait jamais quitté sa Lorraine pour venir en France, y lever le siège mis devant la cité d’Orléans puis rétablir la Légitimité de Charles VII, roi de France, en le conduisant à Reims, cœur de la chrétienté du royaume depuis Clovis et cité des sacres.

        Au XVe siècle, dans une société qualifiée de “patriarcale” elle a été la première femme chef des armées non pas par idéologie féministe dans une France progressiste mais parce qu’elle était portée par le feu ardent de sa foi dans une France traditionnelle, catholique qui croyait en la Providence, à ses vertus divines capables de mettre sur le chemin du “gentil Dauphin” une femme ayant pour devise “Messire Dieu, premier servi“. À l’abbaye de Fleury à Saint-Benoît-sur-Loire, elle ose cet acte juridique singulier de la triple donation du Royaume de France. Jehanne dit à Charles : « Sire, me promettez-vous de me donner ce que je vous demanderai ? » Le Roi perplexe, hésite, puis consent. « Sire, donnez-moi votre royaume ». Le Roi, ébahi, mais bon chrétien, respectueux de la parole donnée, s’exécute « Jehanne, je vous donne mon royaume ». Elle vient de “détrôner” le roi et s’exclame : « Voici le plus pauvre chevalier de France : il n’a plus rien ». Jehanne réalise alors son “coup de maître” et fait rédiger, par acte notarié, la triple donation du Royaume de France : « Le 21 juin de l’an de Jésus Christ 1429, à 4 heures du soir, Charles VII donne son royaume à Jehanne. Jehanne donne à son tour le royaume à Jésus-Christ et Jésus-Christ, Seigneur éternel, le donne au Roi Charles. »

       En 1994, le sénateur des Vosges Albert Voilquin (Groupe des Républicains et Indépendants) dans une question écrite au gouvernement attirait l’attention du Premier ministre sur la loi du 14 juillet 1920, adoptée à l’unanimité par la Chambre des députés et par le Sénat, et publiée par le Président de la République : article premier. La République française célèbre annuellement la fête de Jeanne d’Arc, fête du patriotisme ; article 2. Cette fête a lieu le deuxième dimanche de mai, jour anniversaire de la délivrance d’Orléans ; article 3. Il sera élevé en l’honneur de Jeanne d’Arc, sur la place de Rouen, où elle a été brûlée vive, un monument avec cette inscription : “A Jeanne d’Arc, le Peuple français reconnaissant.” La présente loi, délibérée et adoptée par le Sénat et par la Chambre des députés, sera exécutée comme loi de l’Etat. Il s’agit donc là d’une loi qui est toujours en vigueur, et qui semble quelque peu avoir été oubliée, plus particulièrement cette année-là, où la fête de notre héroïne nationale tombait en même temps que l’anniversaire des retrouvailles avec la liberté. Il semble en effet qu’aucune célébration officielle n’ait eu lieu dans la capitale, alors que, sans vouloir regretter le passé, autrefois, les gouvernements, les pouvoirs publics, dans la capitale et ailleurs, honoraient celle qui est le symbole du patriotisme, et dont Michelet a dit que “de son coeur est né le patriotisme”. Dans les circonstances actuelles, Jeanne d’Arc est le symbole aussi bien de ceux qui ont souffert en captivité que de ceux qui ont résisté et de ceux qui ont contribué à défendre la patrie. Il espérait que la loi serait rappelée, pour que cette fête nationale ne soit pas celle de l’oubli.

       Edouard Balladur, Premier ministre, lui répondait : “Comme indique l’honorable parlementaire, la loi du 10 juillet 1920 qui institue une fête nationale de Jeanne d’Arc, fête du patriotisme, est toujours en vigueur. Cette fête donne lieu chaque année à une célébration le deuxième dimanche du mois de mai. A Paris, une cérémonie est organisée traditionnellement place des Pyramides dans le 1er arrondissement, avec la participation de moyens militaires. L’usage veut qu’elle soit placée sous la présidence du ministre des anciens combattants et victimes de guerre et qu’une gerbe soit déposée par le représentant de l’Etat. Enfin, le secrétaire général du Gouvernement rappelle, chaque année, aux ministres que les édifices publics doivent être pavoisés aux couleurs françaises à cette occasion. Ce rappel a été effectué en 1994 par lettre du 13 avril. Le Gouvernement veillera, comme par le passé, à ce que la fête de Jeanne d’Arc, fête du patriotisme, continue d’être célébrée à l’avenir conformément aux dispositions de la loi et dans l’esprit que rappelle, à juste titre, l’honorable parlementaire.

Trente ans plus tard, il serait intéressant de savoir combien d’élus respecteront cette loi républicaine en allant dimanche prochain déposer une gerbe devant une statue de sainte Jeanne d’Arc ?

Nicolas Chotard,

Président des Lys de France.

Emmanuel de Waresquiel

« La Révolution s’est jouée et accomplie en sept jours et cinq décrets. Son destin, ses héritages y sont comme scellés. Jusqu’à la guerre civile. Jusqu’à la Terreur. »

Emmanuel de Waresquiel ouvre son ouvrage avec une citation de Chateaubriand, De la Vendée, 1819 « La Révolution était achevée lorsqu’elle éclata : c’est une erreur de croire qu’elle a renversé la monarchie, elle n’a fait qu’en disperser les ruines

      On “supplie respectueusement Sa Majesté” pouvait-on lire dans les Cahiers de Doléances de 1789 “miroir de la société”. On y retrouve des revendications populaires souvent légitimes mais non révolutionnaires. On veut que soit “fonder dans toutes les parties du Royaume divers hôpitaux auxquels on pourrait assigner sans injustice de revenus“, “Que la noblesse ne soit plus un titre inhérent à la propriété des charges, mais qu’elle soit la récompense des services rendus à l’État“, “Que l’université de la Ville de Caen laquelle possède quantité de biens des bontés de votre majesté soit obligée de tenir des petites écoles pour l’instruction des enfants et avoir des maîtres pour leur enseigner à lire à écrire et l’arithmétique et le tout gratis…” Avec la convocation des Etats Généraux, Louis XVI rassemble en un même lieu des députés appartenant pratiquement tous à la même classe sociale supérieure ultra minoritaire, celle acquise aux idées nouvelles alors que le peuple demeure attaché à la Cité traditionnelle. En ouvrant la boîte de Pandore, le “roi bienveillant” fait entrer les renards dans la basse-cour et se condamne inexorablement à l’échafaud, le malheureux incarne l’Ancienne France.

     Si la France monarchique était construite comme une Cité classique tendant vers le bien commun, dans la société moderne l’Etat détermine lui-même où est le bien. Comme le rappelle le professeur Guillaume Bernard dans son ouvrage “Introduction à l’Histoire du Droit et des Institutions” : “Dans la conception classique, le droit consiste en une attribution de choses extérieures, a pour fin la justice, il se dit à l’indicatif. Dans la conception moderne, le droit est un ensemble de règles de conduites sanctionnées par le pouvoir de l’Etat. Pour la pensée classique le droit est la recherche du bon et de l’égal. Pour la vision moderne, le droit est une technique de direction des conduites humaines. Alors que pour la pensée classique, la légalité est soumise à la justice, pour la modernité, le légal devient synonyme de juste, au lieu que le pouvoir tienne de la justice sa Légitimité, elle en est l’instrument. Du point de vue classique, le politique est le prolongement du juridique, le droit public est le symbole d’un équilibre et la justice ordonne au législatif. A l’inverse dans la conception moderne, le juridique devient la conséquence du politique, le droit public est désormais l’expression d’une puissance et le législatif commande à la justice.

      “A la fin du XVIIIème siècle, le changement de société entraîna un renouvellement de la conception du droit. La loi moderne devient objet de culte. La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen fut la traduction juridique concrète de cet amour de la loi propre aux philosophes. C’est un nouveau monde juridique qui fut mis en oeuvre lorsque le 26 août 1789 les députés de l’Assemblée constituante votèrent la Déclaration des Droits de l’Homme, aujourd’hui intégrée au Bloc de constitutionnalité. Une loi universelle, invariable, naturelle existait dans la Rome chrétienne. Cette loi éternelle était la source de la justice selon saint Augustin (354-430). Mais cette loi n’avait que peu de lien avec celle des Lumières. Pour l’auteur de la Cité de Dieu, la loi éternelle s’identifiait à la volonté de Dieu et fondait la justice sans laquelle il n’existait pas de res publica. Pour les modernes, la loi était universelle parce qu’elle était le fruit de la raison humaine. Provenant de tous, elle s’étendait à tout et à tous.

       L’esprit des Lumières demeure la pierre angulaire de notre société occidentale. Toutes les réformes sociétales répondent à cette notion de progrès social exprimé par les philosophes (tels le mariage homosexuel, le féminisme, la culture LGBT). Il n’est pas possible de s’y soustraire dès lors qu’on ambitionne une carrière publique. À la pétition de Francis Huster invitant le Président de la République à faire entrer Molière au Panthéon, Valérie Pécresse a répondu favorablement. Mais, l’Elysée lui a simplement rappelé l’esprit du lieu « le Panthéon est un temple laïc, enfant de la patrie républicaine, elle-même engendrée par les Lumières. C’est pour cette raison que toutes les figures qui y sont honorées sont postérieures aux Lumières et à la Révolution. ».

       En vous souhaitant un bon Carême, un bon cheminement vers Pâques, vers LA Lumière, le Christ-Sauveur.

 Nicolas Chotard,

Président des Lys de France.

Elisabeth de France

Samedi 2 Avril 2022 (Dîner : COMPLET)

Renseignements : Nicolas Chotard (06 82 96 73 59 / nicolas.chotard@orange.fr)

Mardi 13 Juillet 2021 : Bal des Lys de France (Cercle de l’Union Interalliée)

A partir de 19 h, apéritif dans le parc sous le soleil

20 h : Dîner placé

22 h 30 : Ouverture du Bal (avec port du masque).

Dress Code : Smoking et Robe Longue

Inscription en ligne

https://www.helloasso.com/associations/les-lys-de-france/evenements/bal-des-lys-de-france /

Renseignements : contact@lys-de-france.org / 06 82 96 73 59

Mardi 7 Juillet 2021 : Thierry de Navacelle

Inscription en ligne
 https://www.helloasso.com/associations/les-lys-de-france/evenements/diner-debat-thierry-de-navacelle-mercredi-7-juillet-interalliee

Mercredi 23 Juin 2021 : Emmanuel de Waresquiel

Inscription en ligne

https://www.helloasso.com/associations/les-lys-de-france/evenements/diner-conference-emmanuel-de-waresquiel

On en parle …

https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-7h50/l-invite-de-7h50-03-juin-2021

https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-7h50/l-invite-de-7h50-03-juin-2021

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