À sa création la Chouannerie mayennaise organisait ses messes du souvenir à l’abbaye du Port-du-Salut à Entrammes. Le 31 août 2025, à l’occasion de sa journée annuelle du Souvenir, pour la dernière fois, ses participants ont pu la visiter au-delà de la clôture monastique, les derniers moines étant en train de quitter l’abbaye.
Le Frère Marie-Joseph a rappelé que lors de la tourmente révolutionnaire les moines n’avaient que 3 options :
– l’exil ;
– la clandestinité ;
– la guillotine.
La vie monastique n’a été rétablie que le 21 février 1815 avec l’accord du roi Louis XVIII (cf ci-dessous première vidéo).
Sur le chemin conduisant à Notre-Dame du Triomphe, érigée en souvenir de Notre-Dame de Pontmain qui le 17 janvier 1871 a arrêté l’armée prussienne aux portes de Laval, nom prémonitoire donné 50 ans avant l’apparition de la Saint-Vierge à Fatima (Portugal) qui y a prédit : “À la fin, mon Cœur immaculé triomphera.” Le Frère a révélé qu’un miracle s’était produit sur le chemin (cf ci-dessous deuxième vidéo).
Samedi dernier, à l’occasion de la messe d’action grâce pour la canonisation des seize Carmélites de Compiègne Mgr Laurent Ulrich a lu le message adressé par le pape « Dans l’action de grâce qui résonne aujourd’hui sous les voûtes de Notre-Dame de Paris en l’honneur de la canonisation des seize carmélites de Compiègne, Sa Sainteté le pape Léon XIV était profondément heureuse de s’associer à la joie de tous les fidèles.Plus de deux siècles se sont écoulés depuis la mort héroïque de ces religieuses sur l’échafaud durant la grande Terreur. Parmi les nombreux fidèles, religieux et prêtre martyrisés au cours de la Révolution française, les carmélites de Compiègne ont particulièrement forcé l’admiration de leurs geôliers eux-mêmes et ont imprimé dans les esprits et dans les cœurs les plus endurcis un trouble bienfaisant laissant place au divin. »
Quand la nuit de la Révolution s’abat sur le royaume des Lys, ce n’est pas le Trône, la monarchie qui est contesté mais l’Autel. En effet, dès le 20 août 1789, l’Assemblée Nationale devenue Constituante nomme un « Comité ecclésiastique » pour l’étude des propositions concernant la religion. Le 28 octobre, « l’émission des vœux dans les monastères est suspendue » le 2 novembre, jour des morts, un décret met les biens du Clergé à la disposition de la Nation, en d’autres termes ils sont spoliés. La déchristianisation de la société est le grand projet révolutionnaire, les saints du calendrier, des villes et des villages disparaissent. La France « fille aînée de l’Église » n’est plus, désormais ce sera la France de l’Homme « libre » dépourvu de « fanatisme et de superstitions. » Quand le Christ Sauveur est chassé de ses églises devenues temples de la Raison, Voltaire, l’auteur du célèbre « Écrasons l’infâme » et Rousseau entrent au Panthéon, qui n’est plus un sanctuaire à la gloire de la sainte patronne de Paris mais une nécropole nationale laïque réservée aux “Grands Hommes.”
Les idées nouvelles ont pénétré les cours européennes de Catherine II de Russie au Habsbourg. En Autriche, le « despote éclairé » Joseph II, empereur d’un “Saint-Empire”, qui n’en a plus que le nom, est le premier à pratiquer l’antichristianisme avec la dissolution en 1783 de toutes les confréries. Des Carmélites des Pays-Bas autrichiens trouvent alors refuge au royaume de France, gardien du catholicisme. Mais, un mois après la chute de la monarchie constitutionnelle, le 14 septembre 1792, le nouveau régime totalitaire persécute les Carmélites. Expulsées sans-le-sou, elles ont des difficultés pour s’acheter des habits civils et se mettre en conformité avec la loi républicaine qui interdit le port des vêtements religieux.
Jusqu’à la Révolution les Carmélites vivent une existence paisible à l’ombre de la famille royale. Comme l’écrit l’historien Jacques Bernet, « au gré des fréquents séjours de la Cour : le jeune Louis XIV fut ainsi élevé près des sœurs, que Madame de Maintenon, puis la reine Marie Leczinska prirent sous leur protection, dotant des religieuses et leur rendant de fréquentes visites. Cette tutelle royale traditionnelle devait évidemment jouer en leur défaveur sous la Révolution. » Madame Louise de France, fille de Louis XV et de Marie Leczinska, entre au Carmel de Saint-Denis en 1770. Cette même année Marie-Antoinette, âgée de 15 ans, arrive en France et s’empresse de lui rendre visite le 15 mai 1770, veille de son mariage officiel avec le Dauphin. En octobre à la cérémonie de la prise d’habit c’est elle qui lui remet son voile. Dans sa lettre à sa mère l’impératrice Marie-Thérèse, comme un pressentiment, elle écrit : “La cérémonie a été imposante. Ma tante avait la sérénité d’une sainte.” La future Bienheureuse Louise de France sera à l’origine de la vocation de deux des futures martyres de Compiègne.
Marie-Antoinette conservera au Carmel son affection, en 1773, un an avant de devenir reine, elle dote Madame Lidoine (en religion mère Thérèse de Saint-Augustin). Lors de son procès inique à l’accusation de recel d’armes pour les émigrés, la religieuse y répond en sortant énergiquement son crucifix et le montrant aux juges tyranniques déclare : « Voilà, voilà, citoyen, les seules armes que nous ayons jamais eues dans notre monastère » puis on lui reproche d’avoir exposé le Saint-Sacrement sous un ornement fleurdelysé témoignant ainsi son attachement à la royauté et par là à Louis XVI et à sa famille. Du plus profond de son cœur fidèle la réponse est celle d’une âme pure : « Citoyen, si c’est là un crime, nous en sommes toutes coupables, et vous ne pourrez jamais arracher de nos cœurs l’attachement à Louis XVI et à son auguste famille. Vos lois ne peuvent défendre ce sentiment ; elles ne peuvent étendre leur empire sur les affections de l’âme. Dieu, Dieu seul a le droit de les juger. »
Les seize carmélites sont reconnues coupables d’être des «ennemis du peuple.» Fouquier-Tinville confirme la sentence « C’est d’après la vérification de ces faits, qu’au nom de la nation, le tribunal prononce, contre les ex-religieuses de Compiègne, les citoyennes Lidoine, Croissy, Thouret, etc., la peine de mort. » et signe l’acte d’accusation le 28 messidor an second de la République française correspondant au 16 juillet 1794, en la fête de Notre-Dame du Mont-Carmel, le jour de leur fête patronale, une coïncidence venue du Ciel qui va bientôt s’ouvrir pour les accueillir. Elles célèbrent l’événement en chantant une parodie de la Marseillaise :
Livrons nos cœurs à l’allégresse
Le jour de gloire est arrivé
Loin de nous toute faiblesse
Voyant l’étendard arrivé (bis)
Préparons nous à la victoire
Marchons tous en vrai conquérant
Sous le drapeau d’un Dieu mourant
Courons, volons tous à la gloire
Ranimons notre ardeur
Nos corps sont au Seigneur
Montons, montons à l’échafaud
Et rendons-le vainqueur.
Le lendemain, elles montent à l’échafaud s’offrant en holocauste pour « Apaiser la Terreur ». Dix jours plus tard on assiste effectivement à la chute de Robespierre, le véritable tyran. Le souvenir des Carmélites de Compiègne sera entretenu par Sœur Marie de l’Incarnation (Madame Françoise-Geneviève Philippe) absente le jour des arrestations étant dans l’obligation de régler une affaire de succession en tant que fille naturelle de Louis-François de Bourbon-Conti, arrière-petit-cousin de Louis XIV, cousin de Louis XV : « Ces fidèles épouses de Jésus-Christ, ayant fait, dès le matin, leur préparation à la mort, ne songèrent plus qu’à chanter les louanges du Seigneur ; car, aussitôt qu’elles furent montées dans les charrettes ou tombereaux qui devaient les conduire de la Conciergerie à la barrière du Trône, qui avait succédé depuis peu, pour les exécutions, à la place de la Révolution, autrement dite place Louis XV, elles chantèrent le psaume Miserere, l’antienne à la sainte Vierge, Salve Regina et le Te Deum. Arrivées aux pieds de l’échafaud, elles entonnèrent le Veni Creator, renouvelèrent les promesses de leur baptême et leurs vœux de religion. On remarquait, non sans un grand étonnement, que le bourreau, la garde, le peuple, les laissaient remplir ces divers actes de religion sans témoigner la plus légère humeur ou impatience. La foule même qui s’était pressée sur leur passage, quoiqu’accoutumée à vociférer contre ceux à qui l’on donnait le nom d’Aristocrates, gardait un morne silence ; et, si quelques mots se faisaient entendre, ce n’était que pour plaindre ces innocentes victimes et les admirer. On les entendait dire : « Oh ! les belles âmes ! quel air céleste ! Si elles ne vont pas tout droit en Paradis, il faut qu’il n’y en ait point. »
Jusqu’au 7 septembre 2025 une exposition consacrée à Georges Mathieu a lieu au Musée de la Monnaie de Paris – 11, quai Conti.
L’établissement public le présente ainsi : “Aucun autre artiste que Georges Mathieu (27 janvier 1921 – 10 juin 2012), à aucune époque, n’aura autant marqué l’environnement visuel de ses contemporains : ses images abstraites, devenues un style-signature, se sont en effet incarnées dans des peintures, mais aussi sur tous les supports de la modernité, de l’affiche au générique de télévision, en passant par les médailles et la monnaie. Alors que sa personnalité publique hors-norme fait polémique, Mathieu assure sa place dans la culture populaire.
En 1996, il prit la plume pour défendre l’art et la culture dans son livre “Le massacre de la sensibilité.” On pouvait y lire : “Au temps de Louis XIV, il semblait indispensable au regard du Roi que les talents fussent orientés et disciplinés afin que rien dans le Royaume ne fut en marge du plan de politique générale qu’il entendait imposer. Toutefois, l’institution a qui était confiée cette mission, la Petite Académie, était loin de subir le despotisme du Roi Soleil. Elle avait le pouvoir de s’opposer à son autorité et ne s’en privait pas.”
En raison d’une forte hausse du prix à l’achat de la laiterie Bel (En 2024, le Groupe Bel a enregistré un chiffre d’affaires consolidé de 1,8 milliards d’euros avec une croissance organique robuste de +2,5%), les Soeurs de la Coudre ont été contraintes d’arrêter la production de leur fromage. Il avait été mis au point par les moines trappistes du Port-du-Salut qui le transmirent aux Sœurs au moment de la création de la fromagerie en 1868. Désormais elles vendent le fromage de l’abbaye du Monts des Cats.
Chassés à la Révolution française les moines retrouvèrent l’abbaye du Monts des Cats dans le Nord en 1826. Elle bénéficia à l’époque de l’aide de l’abbaye du Port-du-Salut (Entrammes) qui envoya des religieux ainsi que la recette de leur fromage. En septembre, l’abbaye du Port-du-Salut fermera ses portes et il n’y aura plus de fromage monastique mayennais.
En 1983, Thierry Ardisson popularisa la marque industrielle “Chaussée aux Moines” (fromage produit par la laiterie Lactalis située chemin de la…chaussée aux Moines à Craon) par une publicité humoristique. Par la suite, Lactalis continua à exploiter le caractère monial du fromage créant la confusion chez les consommateurs. En 1989, les religieux développèrent la marque MONASTIC pour lutter, en vain, contre l’utilisation abusive de marketing monastique de la part, entre autres, de Chaussée aux Moines concurrent du Port du Salut et du Trappe de la Coudre.
Malheureusement l’Église ne perçoit pas de royalties lorsque son identité culturelle est utilisée dans le monde économique : fromages Saint Agur, Saint Albray, le Petit Saint-Pierre, Curé nantais,…
Le restaurant “L’évêché” de Dol-de-Bretagne a reçu la visite du chanteur Jean-Jacques Goldman. Peut-être sera-t-il inspiré pour écrire une chanson en hommage au dernier évêque de Dol : Mgr Urbain de Hercé, fusillé à Quiberon en 1795.
Avec le soutien de l’Angleterre, les émigrés débarquèrent sur la presqu’île de Quiberon. Vaincus militairement ils tentèrent un rembarquement avant de se résoudre à la reddition. Malgré la promesse de la vie sauve 700 furent “jugés” et fusillés.
Sur le tableau on voit Monseigneur Urbain de Hercé, aumônier de l’armée royale, en train de réconforter les blessés et ceux qui désespérèrent d’attendre les vaisseaux dans la tempête. Il refusa de monter sur un bateau voulant rester auprès des affligés répondant alors : « Ne gênons point le rembarquement, allons où le devoir nous appelle »
Le 13 juillet 2025, en visite officielle en France, Son Altesse l’Aga Khan V, en tant qu’imam de la communauté ismailie, a rencontré ses membres dans les salons de l’Interalliée.
Descendant direct du prophète Mahomet par son cousin et gendre Hazrat Ali, qui était marié à Hazrat Bibi Fatimat-az-Zahra, la fille du Prophète et son unique enfant, il doit assurer le bien-être spirituel et matériel de plus de 15 millions d’ismailis.
Les participants du Bal des Lys, organisé au profit du calvaire de la Vraie Croix de Baugé, qui avait lieu juste après cet événement, ont pu bénéficier de sa magnifique décoration florale comme on a pu le découvrir sur le compte Instagram des musiciennes polonaises du quatuor La Belle venues spécialement de Cracovie pour animer le Bal.
En 1986, le livre “Louis XX, contre-enquête sur la monarchie” de Thierry Ardisson, vendu à 100 000 exemplaires, a contribué à la notoriété du duc d’Anjou. Le Prince Alphonse fut invité au journal de 13 heures d’Yves Mourousi sur TF1 et à l’émission Au coeur de l’Affaire présentée par Guillaume Durand sur la Cinq. Ce livre lança vraiment le Prince pour les commémorations du Millénaire capétien.
Illustrations : Bourbons Magazine, novembre 1998 “Alphonse II de Bourbon, la dignité de l’espérance” – Dédicace de Thierry Ardisson
Le 14 juillet, alors que nous venions de quitter le Bal des Lys au Cercle de l’Union Interalliée nous avons appris le rappel à Dieu de Thierry Ardisson. Clin d’oeil involontaire, nous étions alors entre son domicile rue de Rivoli et le 93, rue du Faubourg-Honoré, ancien lieu de tournage de son émission éponyme.
Depuis sa naissance, la vie de “l’homme en noir” fut imprégnée par la culture royale et contre-révolutionnaire. Né un 6 janvier, le jour des Rois, il y vit un signe de “la providence divine“. Quant à sa mort, cultivant l’art de la provocation, il s’était confié à la journaliste Isabelle Morini-Bosc en lui avouant : « Mon rêve serait de partir un 14 juillet. » Il fut exhaussé !
Dans “Confessions d’un baby-boomer”, le roman de sa vie, il raconta son ralliement au duc d’Anjou, à sa personne et à son principe : « Ce qui m’intéresse dans la Monarchie, c’est le principe de gouvernement, c’est la théorie politique. Les altesses, les princesses, les duchesses, les comtesses, je les laisse à Stéphane Bern. Mon monarchisme n’est pas une lubie, un snobisme, un dandysme. Le duc d’Anjou, l’aîné des Bourbons, le plus proche descendant de Louis XIV je l’ai vu pour la première fois, salle des Arts et Métiers, rue Jean-Goujon dans le 8e au milieu des années80. J’entre, je vois des têtes et, au-dessus de tous les autres, un mec avec un profil de médaille, exactement Louis XIV ou Louis XVI. Une tête de roi Bourbon. Inutile qu’on m’indique que c’était le bon. J’étais là, à peu près comme Jeanne d’Arc qui dit : « Le roi, c’est lui ! » Je discute avec lui et je commence à prendre très au sérieux la question. À lire de plus en plus, à chercher, à rassembler de la doc pour mon livre. Par la suite, j’ai souvent revu le duc d’Anjou »
Après avoir songé à un livre sur le comte de Chambord il s’intéressa à sa famille, à ses proches et découvrit Louis XIX et Louis XX. C’est ainsi qu’en 1986 il publia son livre Louis XX accompagné d’une communication moderne : une double-page dans le Figaro magazine le montrant aux Bains douches avec deux top-models portant des robes imprimées de fleurs de lys. Il voulut briser l’image d’Épinal “des royalistes avec des fixe-chaussettes et des toits percés”. Dans Bourbons Magazine (Juin-Juillet 1996) il déclara “Cela faisait longtemps qu’une personnalité en vue n’avait pas affirmé ses sentiments monarchiques – mis à part Marcel Jullian (co-scénariste de la Grande Vadrouille), Philippe Léotard, Jacques Dufilho. C’était une époque où le duc d’Anjou venait souvent à Paris, et cela a aidé à la prise de conscience de ce qu’était la branche aînée. C’est vrai aussi que pour les gens Louis XVI et Hitler, c’était la même chose. Les gens voient la monarchie comme une dictature, vision qui leur a été inculquée par la République. J’ai donc essayé d’utiliser des images claires comme celle de l’arbitre du match de foot, par opposition à l’élection du capitaine d’une équipe, ou de leur dire que le roi du Danemark a porté l’étoile jaune.”
S.A.R. la princesse Emmanuelle de Bourbon, belle-fille du roi Alphonse XIII, roi d’Espagne, accepta de raconter dans un entretien à Bourbons Magazine la vie du Prince Alphonse : “Mon fils avait prévu de déménager en France où il avait trouvé un travail. Le 21 janvier 1989, il présida au milieu d’une foule imposante les cérémonies de Saint-Denis et de la Chapelle Expiatoire, puis s’envola vers le Colorado. Il disparut dans un tragique accident de ski le 30 janvier. Mon petit-fils, Louis, devint alors le nouvel aîné des Bourbons et releva à son tour le titre de duc d’Anjou.” En 1991, Thierry Ardisson maintint sa fidélité au nouveau duc d’Anjou et le choisit comme parrain de sa fille Ninon justifiant ainsi son choix : « C’était une façon d’affirmer mon attachement au prince et de donner à ma fille un parrain qu’elle pourrait respecter et aimer, et qui aurait des choses à lui apprendre. » Mais la relation de proximité avec le Prince Alphonse avait vécu et ne fut pas poursuivie avec son fils et jamais, en 36 ans, on ne vit le Prince Louis dans l’une des émissions de Thierry Ardisson.
“L’homme en noir” organisa ses funérailles en établissant la liste des invités. On remarqua l’absence de la présence princière, point de fleurs de lys, non plus, devant sa tombe mais une gerbe avec un ruban “le Président de la République (et Brigitte Macron).” Visiblement ses propos tenus le 31 octobre 1986 dans l’émission Apostrophes ne lui avaient pas porté ombrage : “Je ne trouve pas normal que le Président de la République s’assoit le 14 juillet à l’endroit exact où Louis XVI a été guillotiné, c’est trivial.”
Seule photo publique officielle de Thierry Ardisson avec le Prince Louis à l’occasion du baptême de sa fille Ninon en 1991 en Espagne. Le regretté Daniel Hamiche (directeur des publications disparues Bourbons Magazine, Légitimiste et Royal Hebdo) avait participé à son organisation depuis Paris allant jusqu’à acheter la timbale en argent.
Au décès de “l’homme en noir”, le Prince publia sur Facebook un communiqué “Pour moi, il fut aussi un ami. Le temps avait mis un peu de distance entre nous, sans rien entamer de l’estime ni de l’affection que je lui portais.“
Émission épique avec un Max Gallo arrogant face à l’honnêteté intellectuelle du républicain Pierre Chaunu et à Thierry Ardisson qui rappelait “qu’il est de plus en plus difficile aux “intellectuels” de condamner Staline en honorant Robespierre, de se lamenter sur l’holocauste cambodgien en oubliant le génocide vendéen, de déclarer le Goulag intolérable en excusant la guillotine, d’attaquer le terrorisme en pardonnant la Terreur. 1789-1917 : même combat !” et que les premiers “procès de Moscou” avaient eu lieu lors de la Révolution française.
Le 23 octobre 1987, le Prince Alphonse de Bourbon était invité dans l’émission Bains de minuit. Thierry Ardisson y évoqua l’émission d’une pièce de 10 francs commémorative du Millénaire capétien. À la fin de l’émission un médium réputé prédisait l’avenir du Prince Alphonse jusqu’en 1994 ne “voyant” pas sa mort en 1989 !