L'art de vivre à la Française

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Les Catacombes (800 000 visiteurs/an) ont fermé leurs portes au public le 3 novembre 2025. D’ici la réouverture au printemps 2026, la Ville de Paris va entreprendre des travaux de rénovation en particulier le mur d’ossements constituant le décor de l’ossuaire dite « Hague des Martyrs de Septembre » de l’ancien Couvent des Carmes, visité le 5 avril dernier.

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En 757, le roi de France Pépin le Bref, souhaitant se placer sous le patronage de saint Pierre, demande au pape Paul Ier de transférer le corps de sainte Pétronille dans Saint-Pierre de Rome en remerciement de l’aide qu’il a apportée au pape Étienne II, menacé par les Lombards. Le pape accède à la sollicitation du roi et les reliques de sainte Pétronille sont transférées dans une chapelle de Saint-Pierre de Rome qui prend son nom. Pépin le Bref souhaite que des prières y soient dites pour la nation franque. Il devient de ce fait, « Fils de l’Église » et sainte Pétronille, patronne des Francs » ; ce qui vaudra à la France, par analogie, le titre de « Fille aînée de l’Église ».

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Commémoration des 250 ans du Régiment des Cosaques

Comme l’indique la « Société des Amis de Versailles » dans sa présentation de la visite du Musée des Régiments de Cosaques de la Garde Impériale Russe » : « en 1917, après la Révolution de Février, le musée, qui est le mess des Officiers du Régiment, transite par Novotcherkassk, capitale des Cosaques du Don.

De 1921 à 1924, Officiers et Cosaques se retrouvent en Serbie. Ils travaillent sur des chantiers de déforestation, à la construction de routes et de voies ferrées.

Arrivés en France en 1924, les Cosaques déchargent des wagons à la Gare de l’Est, vivent dans des baraquements, économisant leurs maigres ressources pour faire venir en France leur musée.

Cinq années plus tard, le général Opritz put enfin louer l’hôtel particulier où fut installé le musée qui deviendra propriété de l’association en 1948. Aujourd’hui, le musée est un lieu de vie, de réunion et de rencontre pour les associations militaires de l’émigration russe, les anciens combattants et les associations militaires françaises. »

Le 17 octobre 2025, le prince Rostislav Romanov a présidé la commémoration des 250 ans du Régiment des Cosaques créé en 1715 par Catherine II en présence de Michel Jaupart, directeur du Musée royal de l’Armée et de l’histoire militaire de Bruxelles (Belgique) où une partie de la collection du musée des Cosaques a été transférée en 1936 sous la protection de Léopold III, roi des Belges.

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Vol des joyaux de la Couronne

Portrait de l’épouse de Napoléon III, l’Impératrice Eugénie (1826-1920). Si sa couronne a été retrouvée aux abords du musée, son diadème a été volé alors qu’il avait été vendu aux enchères en 1887. La IIIe République, par haine de la monarchie, avait voté la loi d’aliénation des joyaux de la Couronne. La recette fut désastreuse, seulement 6 927 509 F (environ 13 800 000 €) soit 14 fois moins que la valeur réelle. Les acheteurs (Boucheron, Tiffany etc) les dépecèrent pour réutiliser les pierres. En 1982 grâce à la Société des Amis du Louvre le diadème était racheté et offert au musée du Louvre.

« Doudou » la « légende » du « Cross bitume 93 Aubervilliers » a été arrêté, ancien agent de sécurité au Centre Pompidou,  il est soupçonné d’avoir participé au fric-frac du Louvre, déclarant aux enquêteurs qu’il ignorait que le musée était ouvert le dimanche et pensait qu’il se situait uniquement au niveau de la Pyramide. Ainsi le « casse du siècle » rocambolesque a été commis par de petits malfrats à scooter.

Le rapport de la Cour des Comptes est accablant pour Laurence des Cars, la directrice. Elle a souligné le « retard persistant dans le déploiement d’équipements de sûreté pour la protection des œuvres », et des investissements « indispensables pour assurer un fonctionnement pérenne de l’institution. » Lors de son audition au Sénat, Laurence des Cars avait reconnu juste des failles comme les caméras vieillissantes et insuffisantes, aucune à l’extérieur pour signaler la présence d’un monte-charge sous les fenêtres de la Galerie d’Apollon et une seule à l’intérieur mais qui n’était pas braquée sur la fenêtre par laquelle les cambrioleurs ont pénétré le 19 octobre 2025 et…en 1976 !

Les joyaux de la Couronne sont les bijoux de famille des Français. Ces bijoux ont traversé les siècles avec parfois un parcours surprenant comme cette broche qui fut dans le passé un bouton du justaucorps de Louis XIV puis une boucle d’oreille de Marie-Antoinette. En 1976, l’épée du sacre de Charles X a été dérobée, comme le souligna Stéphane Bern « On ne l’a jamais retrouvée pour une raison simple : il suffit de démonter les joyaux ! Vous dessertissez les pierres et les vendez à l’unité. » Ainsi pour les cambrioleurs il est probable qu’il ne s’agit pas de 8 bijoux d’une valeur matérielle de 88 millions d’euros mais de 8 708 diamants, 34 saphirs, 38 émeraudes et 212 perles.

Depuis plusieurs années maintenant les vols de matériaux précieux se multiplient chez les particuliers et dans les musées. Dernièrement, le 16 septembre 2025 au Muséum national d’histoire naturelle de Paris les voleurs ont dérobé uniquement l’or dont une pépite offerte par le tsar Nicolas Ier de Russie en 1833. En n’ayant pas tenu compte de cette réalité de la délinquance ciblée, une faute grave, peut-être irréparable, a été commise. Pourtant le ministère de la Culture n’avait pas attendu les conclusions d’un rapport sur la sécurisation des églises pour mettre en sécurité la Vraie Croix de Baugé, trésor lui aussi inestimable de la chrétienté, en réalisant un reliquaire financé par des fonds publics et un appel aux dons. Des mécènes aussi y avaient répondu comme la Fondation Charles De Gaulle et la Fondation Maison de Bourbon. De notre côté nous avions organisé le Bal des Lys à son profit. Aussi, en l’espèce, la problématique n’est pas la sécurité de tous les lieux patrimoniaux mais de celui de la Galerie d’Apollon, lieu unique de la collection royale de gemmes et des diamants de la Couronne.

En 2011, Nicolas Sarkozy, Président de la République, avait créé une commission pour définir l’avenir de l’Hôtel de la Marine (anciennement l’hôtel du Garde-Meuble de la Couronne). Dans son rapport, son président Valery Giscard d’Estaing, préconisait que le bâtiment devienne « une galerie du trésor français. » Cette idée pourrait être reprise en s’inspirant du Trésor impérial (Kaiserliche Schatzkammer) à Vienne en Autriche où l’on retrouve les joyaux de l’empire d’Autriche et les regalia du Saint-Empire.

Depuis les années 50 le Musée du Louvre enrichit sa collection des Joyaux de la Couronne en rachetant ceux qui avaient disparu lors du sac du Garde-Meuble de la Couronne une semaine après les Massacres de Septembre 1792. Il est possible que les joyaux de la Couronne se soient volatilisés définitivement ou que dans deux siècles ils réapparaissent comme en 2007 lorsque le minéralogiste François Farges a retrouvé le diamant bleu de la Toison d’or dans un musée américain. Après avoir été acquis par Thomas Hope, dont le père fut un important mécène des Lumières, le diamant changea de main à plusieurs reprises, dont celle de Cartier, avant d’être offert en 1958 au Smithsonian Institute de Washington. Il est le deuxième objet le plus visité au monde après la Joconde et est évalué à 214 387 500 millions d’euros. Aussi, il serait légitime que ce diamant volé au Trésor national à la Révolution française retrouve sa place parmi les joyaux de la Couronne et qu’une demande de restitution soit transmise aux États-Unis.

Du 10 décembre 2025 au 6 avril 2026, l’Hôtel de la Marine (anciennement l’hôtel du Garde-Meuble de la Couronne) accueillera l’exposition « Joyaux Dynastiques. »

L’exposition rassemblera les joyaux des impératrices Catherine II de Russie, Joséphine, Marie-Louise d’Autriche, Eugénie et la reine Victoria.

L’exposition bénéficiera de prêts exceptionnels d’institutions ainsi que les collections patrimoniales de Cartier, Chaumet, Mellerio et Van Cleef & Arpels…Peut-on imaginer une telle exposition au Musée du Louvre ?

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l’association En Mémoire de Marie Lhuillier fera visiter la maison natale de la Bienheureuse, martyre à Laval  

À l’occasion des Journées du Patrimoine, l’association En Mémoire de Marie Lhuillier fera visiter la maison natale de la Bienheureuse, martyre à Laval

Renseignements : Patrick Devinck

(patrick.devinck@wanadoo.fr / 06 32 23 46 75)

À sa création la Chouannerie mayennaise organisait ses messes du souvenir à l’abbaye du Port-du-Salut à Entrammes. Le 31 août 2025, à l’occasion de sa journée annuelle du Souvenir, pour la dernière fois, ses participants ont pu la visiter au-delà de la clôture monastique, les derniers moines étant en train de quitter l’abbaye.

Le Frère Marie-Joseph a rappelé que lors de la tourmente révolutionnaire les moines n’avaient que 3 options :

– l’exil ;

– la clandestinité ;

– la guillotine.

La vie monastique n’a été rétablie que le 21 février 1815 avec l’accord du roi Louis XVIII (cf ci-dessous première vidéo).

Sur le chemin conduisant à Notre-Dame du Triomphe, érigée en souvenir de Notre-Dame de Pontmain qui le 17 janvier 1871 a arrêté l’armée prussienne aux portes de Laval, nom prémonitoire donné 50 ans avant l’apparition de la Saint-Vierge à Fatima (Portugal) qui y a prédit : « À la fin, mon Cœur immaculé triomphera. » Le Frère a révélé qu’un miracle s’était produit sur le chemin (cf ci-dessous deuxième vidéo).

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Monseigneur le comte de Paris a assisté à la passation de commandement du chef de corps du 4e Régiment de Chasseurs à Gap.

Jusqu’au 7 septembre 2025 une exposition consacrée à Georges Mathieu a lieu au Musée de la Monnaie de Paris – 11, quai Conti.

L’établissement public le présente ainsi : « Aucun autre artiste que Georges Mathieu (27 janvier 1921 – 10 juin 2012), à aucune époque, n’aura autant marqué l’environnement visuel de ses contemporains : ses images abstraites, devenues un style-signature, se sont en effet incarnées dans des peintures, mais aussi sur tous les supports de la modernité, de l’affiche au générique de télévision, en passant par les médailles et la monnaie. Alors que sa personnalité publique hors-norme fait polémique, Mathieu assure sa place dans la culture populaire.

En 1996, il prit la plume pour défendre l’art et la culture dans son livre « Le massacre de la sensibilité. » On pouvait y lire : « Au temps de Louis XIV, il semblait indispensable au regard du Roi que les talents fussent orientés et disciplinés afin que rien dans le Royaume ne fut en marge du plan de politique générale qu’il entendait imposer. Toutefois, l’institution a qui était confiée cette mission, la Petite Académie, était loin de subir le despotisme du Roi Soleil. Elle avait le pouvoir de s’opposer à son autorité et ne s’en privait pas. »

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En raison d’une forte hausse du prix à l’achat de la laiterie Bel (En 2024, le Groupe Bel a enregistré un chiffre d’affaires consolidé de 1,8 milliards d’euros avec une croissance organique robuste de +2,5%), les Soeurs de la Coudre ont été contraintes d’arrêter la production de leur fromage. Il avait été mis au point par les moines trappistes du Port-du-Salut qui le transmirent aux Sœurs au moment de la création de la fromagerie en 1868. Désormais elles vendent le fromage de l’abbaye du Monts des Cats.

Chassés à la Révolution française les moines retrouvèrent l’abbaye du Monts des Cats dans le Nord en 1826. Elle bénéficia à l’époque de l’aide de l’abbaye du Port-du-Salut (Entrammes) qui envoya des religieux ainsi que la recette de leur fromage. En septembre, l’abbaye du Port-du-Salut fermera ses portes et il n’y aura plus de fromage monastique mayennais.

En 1983, Thierry Ardisson popularisa la marque industrielle « Chaussée aux Moines » (fromage produit par la laiterie Lactalis située chemin de la…chaussée aux Moines à Craon) par une publicité humoristique. Par la suite, Lactalis continua à exploiter le caractère monial du fromage créant la confusion chez les consommateurs. En 1989, les religieux développèrent la marque MONASTIC pour lutter, en vain, contre l’utilisation abusive de marketing monastique de la part, entre autres, de Chaussée aux Moines concurrent du Port du Salut et du Trappe de la Coudre.

Malheureusement l’Église ne perçoit pas de royalties lorsque son identité culturelle est utilisée dans le monde économique : fromages Saint Agur, Saint Albray, le Petit Saint-Pierre, Curé nantais,…

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