L'art de vivre à la Française

Visite de l’exposition « Le dernier sacre » à la Manufacture des Gobelins

Samedi 14 juin 2025à la Manufacture des Gobelins, sous la conduite ensoleillée d’Hélène Cavalié, conservatrice et co-commissaire de l’exposition « Le dernier sacre » (Charles X-1825), nous avons eu le bonheur de la découvrir. Durant la visite il a été question des pièces provenant d’un peu partout en France citant même Plouharnel…en l’espèce il s’agissait d’une paire de gants brodés d’argent portés par le roi en entrant dans la cathédrale de Reims qui provenait du Musée de la Chouannerie, de la Vendée et des guerres de l’Ouest.

Puis en se dirigeant vers le restaurant nous avons fait une halte au château de la Reine Blanche, Nicolas Chotard a rappelé brièvement son histoire. Ancienne résidence de Marguerite de Provence, veuve de saint Louis, elle avait été léguée à Blanche de France, sa fille. Veuve de Ferdinand, infant de Castille, la demeure était surnommée « l’hôtel de la Reine Blanche », le blanc étant à cette époque la couleur du deuil. 

L’actualité du Bal diabolique des Ardent-e-s, qui devait avoir lieu dans l’ancien couvent de la Visitation à Mayenne et qui fut annulé grâce à la mobilisation de chrétiens, a été l’occasion de rappeler son histoire au château de la Reine Blanche.

En 1393, lors d’un bal donné pour le mariage d’Isabeau de Bavière avec le roi Charles VI un aristocrate réputé débauché et pervers avait décidé, avec 4 autres compagnons, de s’y rendre déguisés en sauvageons. Ils débutèrent une danse endiablée, c’est alors qu’après avoir passé sa journée de taverne en taverne Louis d’Orléans, frère du roi, arriva et intrigué par la mascarade s’approcha avec une torche qui embrasa les 5 hommes poussant alors des hurlements et des cris de douleurs, Les 5 diables ardents coururent dans tous les sens, il n’y eu qu’un seul survivant. Suite à cette tragédie le roi ordonna la destruction du château. Aujourd’hui, le Bal des Ardents est devenu source d’inspiration de la culture malveillante.

Considérant la gastronomie comme appartenant à notre patrimoine, nous veillons à proposer des ambassadeurs du bien-manger. Ainsi, pour dîner nous nous sommes retrouvés au Languedoc (64, bd du Port-Royal) non loin de l’ancien hôpital d’instruction des armées du Val-de-Grâce. On nous a proposé des produits frais, faits maisons et de qualité dans une ambiance familiale et chaleureuse.

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