Jean FOUQUET, Statuts de l'ordre de Saint-Michel :
tenue d'un chapitre de l'ordre de Saint-Michel devant Louis XI
Il est convenu d'affirmer que Jeanne d’Arc entendait des voix mais généralement on est incapable de les identifier. Pourtant il est essentiel de savoir que l’archange saint Michel "Quis ut Deus ? Qui est comme Dieu ?" a été le premier à se présenter à la jeune bergère de 13 ans, il ne l'abandonnera jamais et l’accompagnera pendant ses 6 dernières années à vivre jusqu’à sa cellule à Rouen. Dans l’une de ses auditions, la future sainte est catégorique et ne tergiverse pas dans sa foi « Je crois, aussi fermement que je crois que Notre Seigneur Jésus-Christ a souffert mort pour nous racheter des peines d’enfer, que ce sont saint Michel, Gabriel, saintes Catherine et Marguerite, que Notre Seigneur m’envoie, pour me conforter et conseiller. »
Dans son acte d’accusation où se mêlent mensonges et vérités, diffamations et affirmations sans preuve on relèvera l’article 51 pour la contribution hypothétique de saint Michel dans la reconnaissance de Charles VII alors que selon le récit historique rapporté le roi et un serviteur avaient inversé leur rôle : « ladite Jeanne n’a pas craint de se vanter que saint Michel, archange de Dieu, vint à elle, avec une grande multitude d’anges, au château de Chinon, en l’hôtel d’une certaine femme, et, avec elle, il se serait promené, en la tenant par la main, montant avec elle les degrés du château, et allant à la chambre de son Roi ; et que cet archange fit la révérence à son Roi : en s’inclinant devant lui, accompagné d’anges, comme il est dit, dont certains étaient couronnés et d’autres avaient des ailes. »
Sa vie héroïque est un témoignage de la présence réelle du Christ Sauveur dans la vie de la Cité, Jeanne n’a fait qu’écouter ses voix, ses saints protecteurs, pour être guidée sur le bon Chemin. Son martyr aurait dû galvaniser la chrétienté et fortifier durablement l’Europe catholique…il n’en fut rien, bien au contraire, les braises de son bûcher étaient à peine refroidies qu’en Allemagne Luther, un moine catholique relaps, fondait une « religion prétendument réformée ». 50 ans plus tard et 5 ans avant la Saint-Barthélemy, en 1567, à Nîmes, dans un vent de folie les huguenots massacraient des catholiques, un tragique événement qu'on a appelé la Michelade car perpétué le jour de la Saint Michel.
Le Prince de la milice céleste combat les forces du mal, qu'on représente sous l'aspect du dragon, régulièrement on lui cherche des noises, à la Révolution française on débaptisa le Mont-Saint-Michel en Mont-Libre pour en faire...une prison pour les prêtres réfractaires. Cette année, aux Sables-d’Olonne, sa statue fut l’objet de polémique : "Comment peut-on ériger la statue de Saint Michel sur la place Saint-Michel ? Un scandale, une atteinte à la laïcité". Un compromis a été trouvé pour être en conformité avec la rigueur de la loi et du jugement du tribunal l’expulsant de l’espace public. La mairie accommodante a alors vendu au diocèse une petite parcelle de la place Saint-Michel située près de l’église pour permettre à la statue « controversée » de rester sur le lieu : "Nous avons voulu tenir compte de la volonté des Sablais. Cette ville est une ville apaisée, on ne va pas nous diviser à cause d’une statue. C’est pour cela que, en tant que curé, j’ai proposé cette solution" précisel'abbé Antoine Nouwavi, curé-doyen des Sables-d'Olonne.
Nicolas Chotard,
Président des Lys de France.
Le 28 septembre 2023, veille de la Saint Michel, la statue de l'archange a été déplacée sur en emplacement privé. Non loin de là, à Clisson, on est en train d'ériger une statue à la gloire de Lucifer, le prince des ténèbres, celui qui proclama « Non serviam ! Je ne servirai pas ! voulant égaler Dieu. Ce projet diabolique sera financé par l'argent public à hauteur de 7 millions d'euros : le conseil régional (3 millions d'euros), le conseil départemental (3 millions d'euros), la communauté d’agglomération (500 000 €) et la ville 500 000 €. Combien d'églises auraient pu être restaurées avec ce financement public ? Il est vrai que la loi sur la laïcité ne s’applique qu’à l'encontre des religions, rien n'interdit légalement le financement public pour une statue à la gloire de Satan.