L'art de vivre à la Française

     Il y a un an Benoît XVI a rejoint la maison du Père, entre Noël et l'Epiphanie, une fête qu'il affectionnait particulièrement, lors des JMJ de Lisbonne en 2005 il l'avait rappelé « Chers jeunes, vous êtes les représentants de ces foules innombrables de nos frères et sœurs en humanité, qui attendent sans le savoir que l’étoile se lève dans leur ciel, pour être guidés vers le Christ, Lumière des nations, et trouver en lui la réponse satisfaisante à la soif de leur cœur. »

    Six mois plus tard, dans son homélie du 6 janvier 2006, il insistait sur cet événement « La lumière qui à Noël a brillé dans la nuit, illuminant la grotte de Bethléem, où Marie, Joseph et les bergers demeurent, en adoration silencieuse, resplendit aujourd’hui et se manifeste à tous. L’Epiphanie est un mystère de lumière, représentée de manière symbolique par l’étoile qui a guidé le voyage des Rois mages. Toutefois, la vraie source de lumière, l’« Astre d’en haut qui vient nous visiter » (cf. Lc 1, 78), c’est le Christ. Dans le mystère de Noël, la lumière du Christ rayonne sur la terre, en se diffusant comme par cercles concentriques. Avant tout sur la sainte Famille de Nazareth : la Vierge Marie et Joseph sont illuminés par la présence divine de l’Enfant Jésus. La lumière du Rédempteur se manifeste ensuite aux bergers de Bethléem qui, avertis par l’ange, accourent immédiatement à la grotte et y trouvent le « signe » qui leur avait été annoncé : un enfant enveloppé de langes et couché dans une mangeoire (cf. Lc 2, 12). Les bergers, avec Marie et Joseph, représentent ce « reste d’Israël », les pauvres, les anawim, auxquels est annoncée la Bonne Nouvelle. L’éclat du Christ parvient enfin jusqu’aux Rois mages, qui constituent les prémices des peuples païens. Les palais du pouvoir de Jérusalem restent dans l’ombre et la nouvelle de la naissance du Messie y est annoncée paradoxalement par les Rois mages et suscite non pas la joie mais la crainte et des réactions hostiles. Mystérieux dessein de Dieu : « Quand la lumière est venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises » (Jn 3, 19).

        Mère Teresa, sœur missionnaire de la Charité, Prix Nobel de la Paix, vivait au milieu des pauvres à Calcutta en Inde, elle avait eu le courage de dénoncer l’occident tombé dans le matérialisme et l’égoïsme : « L'amour naît et vit dans le foyer. L'absence de cet amour dans les familles crée la souffrance et le malheur du monde aujourd'hui. Nous avons tous l'air pressé. Nous courons comme des fous après les progrès matériels ou les richesses. Nous n'avons plus le temps de bien vivre les uns avec les autres : les enfants n’ont plus de temps pour les parents, ni les parents pour les enfants, ni pour eux-mêmes. Si bien que c'est de la famille elle-même que provient la rupture de la paix du monde »

      Effectivement, dans une société déchristianisée la bonté n’est plus naturelle, l’Amour du Christ-Roi ne vit plus dans les cœurs arides. C’est pourquoi dans une semaine à l’occasion du Bal du Nouvel An – Bal de la Saint-Nicolas nous n’oublierons pas « Nos seigneurs les malades » cette formule vieille de 900 ans du chevalier Raymond du Puy, supérieur de l’ordre des Hospitaliers en organisant la soirée au profit de Terre Fraternité et de la Fondation Jérôme Lejeune, c’est-à-dire pour les blessés de guerre et les blessés de la vie.

Selon l'antique expression : « Bon an, mal an, Dieu soit céans », avec mes Meilleurs voeux sous la protection de la Sainte Vierge, Reine de France.

Nicolas Chotard,

Président des Lys de France.

Comme lors de notre dernier Bal des Lys Charles de Lauzun animera à minuit le quadrille, la soirée dansante étant assurée par Deminuit, spécialiste des soirées Prestige. 

https://www.youtube.com/watch?v=nDILODpHIFA&t=15s

Social media & sharing icons powered by UltimatelySocial
YouTube
Instagram