Champ de Bataille-Bec Hellouin (complet)
Retrouvez la vidéo de la sortie
Notre traditionnelle sortie annuelle aura lieu le samedi 10 septembre en Normandie.
Jacques Garcia vous invite à découvrir son superbe château du Champ de Bataille, situé sur la commune de Sainte-Opportune-du-Bosc, dans l’Eure, en Normandie.
L’après-midi, ce sera la visite guidée de l’abbaye du Bec Hellouin, en partie détruite à la Révolution française et vendue comme bien national. Ce n’est qu’il y a une vingtaine d’années que l’intégralité du domaine foncier de l’abbaye a été reconstitué. Grâce à une succession l’Etat a pu faire valoir son droit de préemption sur un bâtiment vendu sous la Révolution française.
Ne tardez pas à vous inscrire, il ne reste plus que 5 places dans l’autocar (les cars Martin) qui partira du Trocadéro.
Nos tarifs sont calculés au plus juste tout en veillant à proposer des prestations de qualité, en particulier en ce qui concerne le restaurant. Au Lys de France on défend le patrimoine dans sa globalité, gastronomie comprise. Voici donc le menu du déjeuner
Kir Royal avec pièces cocktail
Fraicheur de St Jacques sur crème de petit pois à la menthe
Filet de Bar, crème de piquillos, purée de pomme de terre au chorizo
L’assiette de Camembert et Pont L’évêque et son mesclun
Pavlova au coulis fruits rouges, meringue à la mascarpone et fruits rouges frais.
Eaux minérales, café et vins
Lien internet pour l’inscription
Possibilité de payer par chèque et par virement bancaire.
Renseignements : contact@lys-de-france.org / 06 82 96 73 59
Le Bec-Hellouin par Jean de La Varende (extrait)
En 1932, les Universités de France, d’Angleterre et d’Italie déléguèrent leurs plus hautes personnalités, pour célébrer le millénaire de l’Abbaye fondée par le chevalier Herluin ; abbaye dont la gloire ancienne avait été telle qu’on la considérait comme l’Académie d’Occident.
En effet, avec l’illustre Lanfranc, l’écolâtre universel, avec saint-Anselme, qui tous deux furent primats d’Angleterre, la maison pieuse fondée sur le ruisseau du Bec, près de Brionne, avait apporté au monde chrétien les plus éclatantes lumières. L’abbaye du Bec demeure le berceau du dogme eucharistique, car si Ratbert au neuvième siècle en avait dégagé déjà la doctrine, ce furent les efforts bénédictins qui éclairèrent cette doctrine et contribuèrent à sa promulgation. Si on y ajoute la conservation de la culture et de la sagesse ancienne, la distribution du savoir qui, durant des siècles a formé tant de caractères d’élite, on comprendra l’importance que tous les érudits, que tous ceux qui s’intéressent aux choses de l’âme, attachent à la renaissance du Bec.
Ce domaine intellectuel et religieux où passèrent tant de rois subit à la Révolution les pires malheurs : destruction d’une abbatiale longue de 130 mètres, transformation de l’abbaye en dépôt de chevaux. La consternation a duré 150 ans : personne ne s’y était jamais habitué. Le scandale aura donc cessé. Le 29 septembre 1948, les bénédictins y ont célébré, pour la Saint-Michel, leur première grand-messe solennelle.
Extrait de l’édition spécialement réservée aux membres de l’association PRESENCE DE LA VARENDE