Pour Napoléon Bonaparte : « Charette me laisse l’impression d’un grand caractère, je lui vois faire des choses d’une énergie, d’une audace peu communes ; il laisse percer du génie. » autre éloge « C'est un de ces hommes dont tous les Français, quelles que soient leurs opinions, ont le droit d'être fiers. » Jules Simon (1814-1896), député républicain, ministre de l’instruction publique, des cultes et des beaux-arts. Charette est entré dans l'histoire de nos héros nationaux légendaires au même titre que Vercingétorix, Jeanne d’Arc ou Honoré d’Estienne d’Orves, sa bravoure et son panache ne peuvent que forger l’admiration, le respect et le modèle à suivre, lui qui toute sa vie est resté fidèle à son esprit chevaleresque et à sa belle devise « Combattu : souvent, battu : parfois, abattu : jamais »,
Alors qu’il allait être fusillé, l’officier militaire, un ancien Sujet du roi devenu républicain suivant l'air du temps, peut-être chagriné de devoir exécuter cette triste besogne lui fit part de son regret « tant d’héroïsme pour rien ». L’ancien officier de la Marine Royale devenu le légendaire « Roi de Vendée » répliqua avec aplomb « Monsieur, rien ne se perd jamais ! ». Une répartie juste caractéristique aussi de l'esprit français.
Le film "Vaincre ou Mourir" a le mérite d'ouvrir les pages oubliées de la Révolution française, la référence historique de notre Constitution, avec la Déclaration des Droits de l'Homme. Nos plus grands écrivains ont écrit sur cette période trouble rendant gloire aux vaincus : Victor Hugo "93", Balzac "Les Chouans", Chateaubriand...sont-ils pour autant clouer au pilori ? Pourtant en 2023, comme le démontre Libération, c'est et ce sera toujours problématique d'en parler sereinement parce que 1789 a été construite sur un mythe populaire. Il est donc inconcevable d'admettre que les Chouans et Vendéens, ces insoumis, cette armée de paysans en sabots pouvaient se dresser contre la Révolution française et qu'ils ont subi les affres de la Terreur.
Lors de Deuxième séance du 29 novembre 2016, Yannick Moreau, député Les Républicains de la 3e circonscription de la Vendée, à propos d’un texte proclamant la réhabilitation de toutes les victimes de la répression de la Commune de Paris en 1871, s’est interrogé sur la repentance à géométrie variable, évoquant les crimes commis sur les Vendéens par la République « Mes chers collègues, foi de Vendéen, quitte à faire de la repentance, pourquoi ne pas commencer par l’abrogation des lois de la Terreur contre la Vendée, et la reconnaissance de ses crimes ? Vous voulez faire de la morale ? Soit, mais alors, commencez donc par abroger les lois de la Terreur. » terminant ses propos par la lettre du général Westermann, surnommé le boucher des Vendéens, qui écrivit au Comité de salut public la chose suivante : Il n’y a plus de Vendée, citoyens républicains. Elle est morte sous notre sabre libre, avec ses femmes et ses enfants. Je viens de l’enterrer dans les marais et les bois de Savenay, suivant les ordres que vous m’aviez donnés. J’ai écrasé les enfants sous les sabots des chevaux, massacré les femmes qui, au moins pour celles-là, n’enfanteront plus de brigands. Je n’ai pas un prisonnier à me reprocher. J’ai tout exterminé.
Nicolas Chotard,
Président des Lys de France.
Trésorier de la Chouannerie du Maine.
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